Fait divers : trois ans de loyers « frappés » à une tante

Doriane W., traductrice expatriée, a découvert lundi qu’Agnès, fille de sa sœur décédée et qu’elle a élevée, lui mentait depuis 2021 au sujet de la gestion de son immeuble.

Doriane W.E., 44 ans, a perdu connaissance suite à un malaise lundi dernier à Deido, après avoir été édifiée sur une situation dont elle pensait maîtriser les contours. La dame, interprète-traductrice principale basée au Canada, remettait pied au Cameroun depuis environ trois ans, notamment pour régler un problème avec des locataires insolvables de l’immeuble R+2 qu’elle a achevé fin 2020. Insolvables selon sa nièce, Agnès Charlène E., dont la génitrice, sœur de Doriane, est morte quelques jours après sa naissance, il y a 28 ans.
Selon une déposition qu’elle a faite mardi à la PJ, Doriane W., qui n’a pas enfanté jusqu’à présent, a élevé Agnès Charlène et payé ses études, jusqu’à ce que cette dernière les arrête après son Bepc. Plusieurs années passent, et en 2017, Doriane W. engage un projet immobilier, dont l’exécution est confiée à une entreprise. En repartant du Cameroun en novembre 2020, elle laisse un ensemble d’appartements (2 chambres, 2 douches, salon et cuisine), dont la gestion est confiée à sa nièce.
L’immeuble, qui comprend quatre appartements par niveau, est ouvert à la location dès janvier 2021. En février, la tante appelle pour un premier point. Sa nièce déclare que tous les appartements sont pris, à raison de 90.000F/mois. Agnès est censée verser les loyers dans un compte en banque, et autorisée à prélever de ces revenus 150.000 F/mois pour elle.
Doriane W. apprendra plus tard qu’à cette période, sa nièce s’est mise avec un certain Fabrice K., trentenaire sans profession connue, mais qui va devenir « bailleur ». Parce que c’est à lui que la gestion de l’immeuble sera déléguée… Un jour de mai 2023, la tante vient aux nouvelles. Elles ne sont pas bonnes. A en croire Agnès, après les six mois versés pour intégrer les appartements, les locataires ne paient plus. Doriane W. promet de régler ce problème plus tard.
Le 12 mars 2024, elle atterrit à Yaoundé. Cinq jours plus tard, elle débarque à Douala. C’est d’abord à la maison familiale, sise au lieudit « Cité Sic », qu’elle se rend. Une demeure comptant quatre chambres, que Dorine avait restaurée et où Agnès (mère de deux enfants) est censée vivre. Elle y trouve des inconnus. En fait, des locataires. Personne ici ne connaît d’Agnès. Doriane appelle sa nièce, qui lui dit être &ag...

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