Energies renouvelables : lumière sur les opportunités

Après la mise en service de la petite centrale hydroélectrique de Mbakaou Carrière sur le fleuve Djerem en 2021, le gouvernement camerounais poursuit son programme d’installation de 50 centrales hydroélectriques sur l’ensemble du territoire national. Ces dispositifs devraient s’ajouter aux 350 centrales solaires photovoltaïques déjà fonctionnelles dans le pays. En effet, les deux centrales photovoltaïques aménagées à Maroua et Guider couvrent en journée 40% de la demande en énergie des trois régions septentrionales. Lors du forum sur les énergies renouvelables tenu vendredi dernier à Yaoundé, le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba, a encouragé les promoteurs privés à davantage investir dans les énergies renouvelables. Car, d’après lui, il faut une synergie des acteurs pour porter à 25% la part des énergies renouvelables à l’horizon 2035 et atteindre 1500 Mw de capacité énergétique. Cette capacité devrait se décliner en 11% pour la petite hydroélectricité (660 Mw), 7% pour la biomasse (420 Mw), 6% pour le solaire photovoltaïque (360 Mw) et 1% pour l’éolienne (60 Mw)
Actuellement, la part des énergies renouvelables au Cameroun se situe en dessous de 5%. « C’est dire que dans le domaine des énergies renouvelables où les opportunités sont nombreuses et certaines, le chemin à parcourir et le travail à fournir restent immenses », a précisé le Minee, en présence de Ray Xiao, président de Huawei Digital Power, vice-président Afrique du Nord, de l’Ouest et Afrique centrale de Huawei, partenaire technique du forum. Le ministre a rappelé la nécessité d’agir en faveur des énergies vertes dans un contexte où près de 600 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité en Afrique, du fait de l’insuffisance de la production, des difficultés de transport et de distribution. « S’agissant du Cameroun, malgré les réformes interven...