Corridors Douala-Bangui et Douala- Ndjamena : il faudra plus de fluidité

Engagement pris à l’issue de la restitution lundi dernier au Mintransport de la visite de ces axes par une commission interministérielle.

Pour traverser les corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena les camionneurs doivent braver de nombreuses tracasseries. Dénoncée par les transporteurs, cette situation a été constatée par une mission interministérielle qui a reçu pour mandat d’aller toucher du doigt les réalités vécues le long des corridors indexés. Après un séjour d’environ deux semaines (29 mai au 13 juin 2019), la mission a rendu sa copie lundi 24 juin à Yaoundé. C’était au cours d’une concertation multipartite au ministère des Transports (MinT), présidée par le ministre Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, en présence du délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguelé et des représentants de la gendarmerie nationale, de la Douane, du Bureau de gestion du fret terrestre, et des ministères en charge des finances et des forêts. 
« La fluidité du commerce inter-Etats est très perturbée », a déclaré Luc Dieudonné Onana Ndoh, secrétaire général de la Communauté portuaire nationale. Pour preuve, celui qui a conduit la mission parle de multiplicité des postes de contrôle et de monnayage des laisser-passer aux frontières. L’immobilisation abusive des camions, l’impraticabilité de certains axes et la disparité des résultats de pesage sont d’autres de contraintes décriées. Des anomalies qui ont abouti selon le MinT, à des frais de l’ordre de 175milliars de F versés annuellement par les 78 000 camions en activité. 
Dans la perspective de rendre les corridors plus fluides, la commission a formulé un certain nombre de recommandations. « Il faut regrouper les services déployés sur les corridors et leur donner les compétences nécessaires, réduire le ratio de contrôle, soit un contrôle tous les 80 Km contre un contrôle tous les 14 Km actuellement &...

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