Stabilité et paix en Afrique: la contribution forte de Paul Biya

Les principes qui ont toujours sous-tendu l’action diplomatique du président de la République sont connus depuis son accession à la magistrature suprême de notre pays. Il agit discrètement, mais avec efficacité. Ainsi, sur les grands sujets de l’actualité continentale, c’est avec discernement que Paul Biya a toujours agi, apportant sa longue expérience de la gestion des affaires publiques. Cela s’est senti tant sur les positions du Cameroun dans la longue lutte menée par le peuple namibien pour accéder à la souveraineté internationale que dans le conflit fratricide qui a déchiré l’Angola pendant plusieurs décennies. Que dire de la très sensible question de la libre circulation dans la zone Cemac, l’espace économique dans lequel le Cameroun fait figure de locomotive. Ici, encore, et comme tend à le démontrer la dernière édition spéciale du magazine Hommage à la République, Paul Biya a su se mettre au-dessus du lot dans un contexte où le Cameroun, dans un environnement économique de plus en plus difficile, aurait gagné à se fermer sur lui-même.

 

 

 

Libre circulation en Zone Cemac : la locomotive Cameroun

La crise sanitaire due à la pandémie de coronavirus a amené les pays du monde à se refermer sur eux-mêmes, en vue de protéger leurs concitoyens contre les méfaits de cette maladie. Le Cameroun n’était pas en reste. C’est ainsi que le 17 mars 2020, le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute a annoncé un ensemble de mesures édictées par le président de la République dans ce sens. Au rang de celles-ci, la fermeture de l’espace aérien, maritime et terrestre. Les conséquences de cette mesure sur certains Etats voisins n’ont pas tardé à se faire sentir. Soucieux du bien-être des populations de ces pays amis et frères, le président de la République a décidé quelques jours plus tard de la levée de certaines restrictions en vue de permettre notamment des échanges avec les pays concernés. Avec une économie diversifiée et la population la plus importante de l’espace Cemac, le Cameroun représente aujourd’hui un atout de poids pour les échanges communautaires. Il est pourtant loisible de constater que le Cemac l’une des sous-régions du continent où la notion d’intégration tarde à prendre ses marques dans une Afrique qui se veut de plus en plus unie. Pourtant, ce ne sont pas les efforts qui auront manqué, généralement sous l’impulsion du chef de l’Etat camerounais. Il convient de rappeler que le Cameroun a été le premier pays à adhérer à l’Acte additionnel du 25 juin 2013 à N’Djamena, rendant exécutoire la libre circulation des personnes et des biens. L’exemple camerounais a-t-il été entièrement suivi dans l’espace communautaire ? Non ! Paul Biya continue néanmoins de poser la « pierre Cameroun » à l’édifice de la maison Cemac. Une communauté économique qu’il s’est du reste employé à sortir de l’abîme à de nombreuses reprises lorsqu’il s’est vu obligé de convoquer à Yaoundé ses pairs de la sous-région en vue de limiter l’impact négatif de la récession économique qui ne cesse de menacer les Etats du continent. La dernière illustration de cette volonté d’évoluer ensemble a été manifestée à travers le Sommet extraordinaire qui s’est tenu à Yaoundé en novembre 2019.

 

Accession de la Namibie à l’indépendance : le Cameroun présent

Lorsque la Namibie, petit Etat de l’Afrique australe accède officiellement à la souveraineté internationale le 21 mars 1990, ils sont peu nombreux, au Cameroun, comme ailleurs dans le monde qui savent que pendant de nombreuses années, le pays de Paul Biya a régulièrement versé une contribution financière à la South West Africa People’s Organisation (Swapo), reconnu comme le seul et authentique représentant du peuple namibien en lutte contre l’oppression de l’Afrique du Sud raciste. C’est fort opportunément que Samuel (Sam) Nujoma, secrétaire général de la Swapo et premier président de la Namibie indépendante visita le Cameroun en décembre 1985. Le leader nationaliste en profita pour remercier les autorités camerounaises pour l’appui politique, moral matériel et financier à la lutte qu’il menait. Pour sa part, et chaque fois qu’il en avait l’occasion, que ce soit devant le corps diplomatique accrédité au Cameroun ou à une tribune internationale, le président Paul Biya n’avait de cesse de plaider pour l’accession de ce pays à l’indépendance. Au-delà de la contribution financière, du soutien politique et moral, le Cameroun accueillait sur son sol, de nombreux ressortissants de ce pays en quête de paix et d’un mieux-être. Par cette attitude, Paul Biya marquait son attachement au règlement pacifique des différends internationaux.

 

Angola : l’efficacité de la médiation camerounaise

En juin 1989, le président de la République, Paul Biya figurait au rang de la vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernements conviés à un sommet à Gbadolite au Congo démocratique (Zaïre à l’époque) en vue de trouver des solutions à la longue guerre civile qui déchirait l’Angola depuis une quinzaine d’années déjà. La rencontre a abouti à la signature d’un accord de cessez-le-feu entre le président angolais d’alors, José Eduardo Dos Santos et le président de l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (Unita) et à la clé, une poignée de mains restée historique entre les deux frères ennemis. Toute chose que le président Paul Biya avait alors qualifié de « victoire pour l’Angola … succès diplomatique pour le Zaïre et … une réussite pour toute l’Afrique ». Qui en Afrique avait réellement besoin de voir ce riche pays minier continuer à se déchirer dans une guerre civile qui n’avait que trop duré ? Certainement pas les Etats africains. On comprenait ainsi pourquoi les frères ennemis se sont engagés à mettre un terme à toute ingérence étrangère pouvant alimenter le conflit. Par la même occasion, la rencontre de Gbadolite allait aboutir à une importante décision : l’intégration des anciens éléments de l’Unita dans les structures nationales, tant militaires que civiles. Au final, grâce à une présence effective visant à apporter la contribution de son pays à un pays africain en difficultés, Paul Biya œuvrait à sa manière, dans la discrétion, au retour à la stabilité dans ce pays.

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Les principes qui ont toujours sous-tendu l’action diplomatique du président de la République sont connus depuis son accession à la magistrature suprême de notre pays. Il agit discrètement, mais avec efficacité. Ainsi, sur les grands sujets de l’actualité continentale, c’est avec discernement que Paul Biya a toujours agi, apportant sa longue expérience de la gestion des affaires publiques. Cela s’est senti tant sur les positions du Cameroun dans la longue lutte menée par le peuple namibien pour accéder à la souveraineté internationale que dans le conflit fratricide qui a déchiré l’Angola pendant plusieurs décennies. Que dire de la très sensible question de la libre circulation dans la zone Cemac, l’espace économique dans lequel le Cameroun fait figure de locomotive. Ici, encore, et comme tend à le démontrer la dernière édition spéciale du magazine Hommage à la République, Paul Biya a su se mettre au-dessus du lot dans un contexte où le Cameroun, dans un environnement économique de plus en plus difficile, aurait gagné à se fermer sur lui-même.

 

Libre circulation en Zone Cemac : la locomotive Cameroun

La crise sanitaire due à la pandémie de coronavirus a amené les pays du monde à se refermer sur eux-mêmes, en vue de protéger leurs concitoyens contre les méfaits de cette maladie. Le Cameroun n’était pas en reste. C’est ainsi que le 17 mars 2020, le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute a annoncé un ensemble de mesures édictées par le président de la République dans ce sens. Au rang de celles-ci, la fermeture de l’espace aérien, maritime et terrestre. Les conséquences de cette mesure sur certains Etats voisins n’ont pas tardé à se faire sentir. Soucieux du bien-être des populations de ces pays amis et frères, le président de la République a décidé quelques jours plus tard de la levée de certaines restrictions en vue de permettre notamment des échanges avec les pays concernés. Avec une économie diversifiée et la population la plus importante de l’espace Cemac, le Cameroun représente aujourd’hui un atout de poids pour les échanges communautaires. Il est pourtant loisible de constater que le Cemac l’une des sous-régions du continent où la notion d’intégration tarde à prendre ses marques dans une Afrique qui se veut de plus en plus unie. Pourtant, ce ne sont pas les efforts qui auront manqué, généralement sous l’impulsion du chef de l’Etat camerounais. Il convient de rappeler que le Cameroun a été le premier pays à adhérer à l’Acte additionnel du 25 juin 2013 à N’Djamena, rendant exécutoire la libre circulation des personnes et des biens. L’exemple camerounais a-t-il été entièrement suivi dans l’espace communautaire ? Non ! Paul Biya continue néanmoins de poser la « pierre Cameroun » à l’édifice de la maison Cemac. Une communauté économique qu’il s’est du reste employé à sortir de l’abîme à de nombreuses reprises lorsqu’il s’est vu obligé de convoquer à Yaoundé ses pairs de la sous-région en vue de limiter l’impact négatif de la récession économique qui ne cesse de menacer les Etats du continent. La dernière illustration de cette volonté d’évoluer ensemble a été manifestée à travers le Sommet extraordinaire qui s’est tenu à Yaoundé en novembre 2019.

 

Accession de la Namibie à l’indépendance : le Cameroun présent

Lorsque la Namibie, petit Etat de l’Afrique australe accède officiellement à la souveraineté internationale le 21 mars 1990, ils sont peu nombreux, au Cameroun, comme ailleurs dans le monde qui savent que pendant de nombreuses années, le pays de Paul Biya a régulièrement versé une contribution financière à la South West Africa People’s Organisation (Swapo), reconnu comme le seul et authentique représentant du peuple namibien en lutte contre l’oppression de l’Afrique du Sud raciste. C’est fort opportunément que Samuel (Sam) Nujoma, secrétaire général de la Swapo et premier président de la Namibie indépendante visita le Cameroun en décembre 1985. Le leader nationaliste en profita pour remercier les autorités camerounaises pour l’appui politique, moral matériel et financier à la lutte qu’il menait. Pour sa part, et chaque fois qu’il en avait l’occasion, que ce soit devant le corps diplomatique accrédité au Cameroun ou à une tribune internationale, le président Paul Biya n’avait de cesse de plaider pour l’accession de ce pays à l’indépendance. Au-delà de la contribution financière, du soutien politique et moral, le Cameroun accueillait sur son sol, de nombreux ressortissants de ce pays en quête de paix et d’un mieux-être. Par cette attitude, Paul Biya marquait son attachement au règlement pacifique des différends internationaux.

 

Angola : l’efficacité de la médiation camerounaise

En juin 1989, le président de la République, Paul Biya figurait au rang de la vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernements conviés à un sommet à Gbadolite au Congo démocratique (Zaïre à l’époque) en vue de trouver des solutions à la longue guerre civile qui déchirait l’Angola depuis une quinzaine d’années déjà. La rencontre a abouti à la signature d’un accord de cessez-le-feu entre le président angolais d’alors, José Eduardo Dos Santos et le président de l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (Unita) et à la clé, une poignée de mains restée historique entre les deux frères ennemis. Toute chose que le président Paul Biya avait alors qualifié de « victoire pour l’Angola … succès diplomatique pour le Zaïre et … une réussite pour toute l’Afrique ». Qui en Afrique avait réellement besoin de voir ce riche pays minier continuer à se déchirer dans une guerre civile qui n’avait que trop duré ? Certainement pas les Etats africains. On comprenait ainsi pourquoi les frères ennemis se sont engagés à mettre un terme à toute ingérence étrangère pouvant alimenter le conflit. Par la même occasion, la rencontre de Gbadolite allait aboutir à une importante décision : l’intégration des anciens éléments de l’Unita dans les structures nationales, tant militaires que civiles. Au final, grâce à une présence effective visant à apporter la contribution de son pays à un pays africain en difficultés, Paul Biya œuvrait à sa manière, dans la discrétion, au retour à la stabilité dans ce pays.

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Les principes qui ont toujours sous-tendu l’action diplomatique du président de la République sont connus depuis son accession à la magistrature suprême de notre pays. Il agit discrètement, mais avec efficacité. Ainsi, sur les grands sujets de l’actualité continentale, c’est avec discernement que Paul Biya a toujours agi, apportant sa longue expérience de la gestion des affaires publiques. Cela s’est senti tant sur les positions du Cameroun dans la longue lutte menée par le peuple namibien pour accéder à la souveraineté internationale que dans le conflit fratricide qui a déchiré l’Angola pendant plusieurs décennies. Que dire de la très sensible question de la libre circulation dans la zone Cemac, l’espace économique dans lequel le Cameroun fait figure de locomotive. Ici, encore, et comme tend à le démontrer la dernière édition spéciale du magazine Hommage à la République, Paul Biya a su se mettre au-dessus du lot dans un contexte où le Cameroun, dans un environnement économique de plus en plus difficile, aurait gagné à se fermer sur lui-même.

 

 

Libre circulation en Zone Cemac : la locomotive Cameroun

La crise sanitaire due à la pandémie de coronavirus a amené les pays du monde à se refermer sur eux-mêmes, en vue de protéger leurs concitoyens contre les méfaits de cette maladie. Le Cameroun n’était pas en reste. C’est ainsi que le 17 mars 2020, le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute a annoncé un ensemble de mesures édictées par le président de la République dans ce sens. Au rang de celles-ci, la fermeture de l’espace aérien, maritime et terrestre. Les conséquences de cette mesure sur certains Etats voisins n’ont pas tardé à se faire sentir. Soucieux du bien-être des populations de ces pays amis et frères, le président de la République a décidé quelques jours plus tard de la levée de certaines restrictions en vue de permettre notamment des échanges avec les pays concernés. Avec une économie diversifiée et la population la plus importante de l’espace Cemac, le Cameroun représente aujourd’hui un atout de poids pour les échanges communautaires. Il est pourtant loisible de constater que le Cemac l’une des sous-régions du continent où la notion d’intégration tarde à prendre ses marques dans une Afrique qui se veut de plus en plus unie. Pourtant, ce ne sont pas les efforts qui auront manqué, généralement sous l’impulsion du chef de l’Etat camerounais. Il convient de rappeler que le Cameroun a été le premier pays à adhérer à l’Acte additionnel du 25 juin 2013 à N’Djamena, rendant exécutoire la libre circulation des personnes et des biens. L’exemple camerounais a-t-il été entièrement suivi dans l’espace communautaire ? Non ! Paul Biya continue néanmoins de poser la « pierre Cameroun » à l’édifice de la maison Cemac. Une communauté économique qu’il s’est du reste employé à sortir de l’abîme à de nombreuses reprises lorsqu’il s’est vu obligé de convoquer à Yaoundé ses pairs de la sous-région en vue de limiter l’impact négatif de la récession économique qui ne cesse de menacer les Etats du continent. La dernière illustration de cette volonté d’évoluer ensemble a été manifestée à travers le Sommet extraordinaire qui s’est tenu à Yaoundé en novembre 2019.

 

Accession de la Namibie à l’indépendance : le Cameroun présent

Lorsque la Namibie, petit Etat de l’Afrique australe accède officiellement à la souveraineté internationale le 21 mars 1990, ils sont peu nombreux, au Cameroun, comme ailleurs dans le monde qui savent que pendant de nombreuses années, le pays de Paul Biya a régulièrement versé une contribution financière à la South West Africa People’s Organisation (Swapo), reconnu comme le seul et authentique représentant du peuple namibien en lutte contre l’oppression de l’Afrique du Sud raciste. C’est fort opportunément que Samuel (Sam) Nujoma, secrétaire général de la Swapo et premier président de la Namibie indépendante visita le Cameroun en décembre 1985. Le leader nationaliste en profita pour remercier les autorités camerounaises pour l’appui politique, moral matériel et financier à la lutte qu’il menait. Pour sa part, et chaque fois qu’il en avait l’occasion, que ce soit devant...

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