Interview: « Le Cameroun a toujours été aux côtés des Comores »

S.E Azali Assoumani, président de l’Union des Comores.

Monsieur le président de la République, vous vous êtes personnellement déplacé pour assister à l’ouverture de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football, et vous avez pris part, aux côtés du président Paul Biya à la cérémonie y relative. Comment avez-vous apprécié cette cérémonie ?

 

 

J’avais deux objectifs en arrivant au Cameroun. Le premier c’était d’accompagner le président Paul Biya, qui est un frère, que je connais depuis parce qu’il a toujours accompagné les Comores. En dépit de mon programme, je n’aurai pas été tranquille de ne pas prendre part à cette cérémonie d’ouverture. Celle-ci a été une grande réussite, au regard de toute la pression qui a été exercée pour que cette compétition ne se tienne pas. Le président Paul Biya a pris le risque. Son peuple l’a accompagné. Nous également. Ceux qui ne voulaient pas de cette compétition sont déçus. Nous autres sommes très satisfaits. Surtout que cela fait cinquante ans que le Cameroun n’a pas abrité un tel événement. Ce que nous avons vu à l’ouverture et ce qui se passe par la suite démontre que votre pays peut aller au-delà de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations. Nous avons apprécié la qualité de l’organisation, la sérénité. C’est une compétition qui va marquer l’histoire de ce pays.

Et l’autre raison, Monsieur le président ?

C’est le soutien à apporter à cette compétition. Je suis un passionné de sport. J’ai toujours pratiqué le sport et j’ai toujours été aux côtés des sportifs, même dans le cadre de mes fonctions officielles, qui ont parfois des contraintes exigeantes. Lors de ma prise de fonction à la tête de l’Union des Comores, nous avons tout mis en œuvre pour que les Cœlacanthes, (nom de l’équipe nationale de football des Comores, Ndlr) représentent au mieux notre pays. Bien évidemment, cela prend du temps. Mais je dois dire qu’ils nous ont produit un miracle en se qualifiant pour cette édition de la Coupe d’Afrique des nations. Cela a été pour les Comores un grand moment. Vous comprenez donc que pour cette grande première, je ne pouvais pas être absent. Le résultat au premier match (perdu, zéro but contre un face au Gabon, Ndlr), importe peu. Il était important qu’ils sachent que le président Azali est derrière eux, que le peuple comorien les soutient.

Que leur avez-vous dit lorsque vous êtes allé assister à leur séance d’entraînement samedi dernier ?

J’ai prié pour eux. Je leur ai adressé des mots d’encouragement. Je leur ai dit que le football n’est pas comme les mathématiques. Ils doivent croire. Je leur ai dit de prendre chaque match comme il vient parce que ceux-ci ne se ressemblent pas. Nous avons tous prié et nous espérons que Dieu va exaucer nos prières.

Monsieur le président de la République, comment entrevoyez-vous aujourd’hui l’avenir des relations bilatérales entre les Comores et le Cameroun ?

Nous sommes certes séparés par la distance, parce que pour arriver au Cameroun à partir des Comores, il faut au moins six heures de vol, mais nos cœurs sont ensemble. Le Cameroun a toujours été aux côtés des Comores depuis notre indépendance. Le président Paul Biya n’a eu de cesse de nous manifester son soutien chaque fois que cela s’est avéré nécessaire. Nous avons une relation qui existe, parce que beaucoup de cadre de mon pays ont été formés au Cameroun, et ils occupent des responsabilités importantes dans mon pays. Nous n’avons pas encore ouvert des ambassades. Je vais aborder cet aspect avec le président Paul Biya. Au niveau des Comores, nous avons l’ambition d’inscrire notre pays dans l’émergence d’ici 2030 et nous avons besoin de l’appui de toute l’Afrique, surtout d’un grand visionnaire qui a beaucoup d’expérience comme le président Paul Biya.

Vous vous apprêtez à quitter le Cameroun. Quel souvenir vous emportez à la fin de cette visite ?

Je garde le souvenir d’un pays vivable, accueillant. Ça fait plaisir de venir au Cameroun. Je suis touché par la chaleur de l’accueil, la fraternité. La cerise sur le gâteau, c’est l’organisation réussie de la Coupe d’Afrique des nations. Ce sont des souvenirs que j’emporte et que je garderai.

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Monsieur le président de la République, vous vous êtes personnellement déplacé pour assister à l’ouverture de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football, et vous avez pris part, aux côtés du président Paul Biya à la cérémonie y relative. Comment avez-vous apprécié cette cérémonie ?

J’avais deux objectifs en arrivant au Cameroun. Le premier c’était d’accompagner le président Paul Biya, qui est un frère, que je connais depuis parce qu’il a toujours accompagné les Comores. En dépit de mon programme, je n’aurai pas été tranquille de ne pas prendre part à cette cérémonie d’ouverture. Celle-ci a été une grande réussite, au regard de toute la pression qui a été exercée pour que cette compétition ne se tienne pas. Le président Paul Biya a pris le risque. Son peuple l’a accompagné. Nous également. Ceux qui ne voulaient pas de cette compétition sont déçus. Nous autres sommes très satisfaits. Surtout que cela fait cinquante ans que le Cameroun n’a pas abrité un tel événement. Ce que nous avons vu à l’ouverture et ce qui se passe par la suite démontre que votre pays peut aller au-delà de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations. Nous avons apprécié la qualité de l’organisation, la sérénité. C’est une compétition qui va marquer l’histoire de ce pays.

Et l’autre raison, Monsieur le président ?

C’est le soutien à apporter à cette compétition. Je suis un passionné de sport. J’ai toujours pratiqué le sport et j’ai toujours été aux côtés des sportifs, même dans le cadre de mes fonctions officielles, qui ont parfois des contraintes exigeantes. Lors de ma prise de fonction à la tête de l’Union des Comores, nous avons tout mis en œuvre pour que les Cœlacanthes, (nom de l’équipe nationale de football des Comores, Ndlr) représentent au mieux notre pays. Bien évidemment, cela prend du temps. Mais je dois dire qu’ils nous ont produit un miracle en se qualifiant pour cette édition de la Coupe d’Afrique des nations. Cela a été pour les Comores un grand moment. Vous comprenez donc que pour cette grande première, je ne pouvais pas être absent. Le résultat au premier match (perdu, zéro but contre un face au Gabon, Ndlr), importe peu. Il était important qu’ils sachent que le président Azali est derrière eux, que le peuple comorien les soutient.

Que leur avez-vous dit lorsque vous êtes allé assister à leur séance d’entraînement samedi dernier ?

J’ai prié pour eux. Je leur ai adressé des mots d’encouragement. Je leur ai dit que le football n’est pas comme les mathématiques. Ils doivent croire. Je leur ai dit de prendre chaque match comme il vient parce que ceux-ci ne se ressemblent pas. Nous avons tous prié et nous espérons que Dieu va exaucer nos prières.

Monsieur le président de la République, comment entrevoyez-vous aujourd’hui l’avenir des relations bilatérales entre les Comores et le Cameroun ?

Nous sommes certes séparés par la distance, parce que pour arriver au Cameroun à partir des Comores, il faut au moins six heures de vol, mais nos cœurs sont ensemble. Le Cameroun a toujours été aux côtés des Comores depuis notre indépendance. Le président Paul Biya n’a eu de cesse de nous manifester son soutien chaque fois que cela s’est avéré nécessaire. Nous avons une relation qui existe, parce que beaucoup de cadre de mon pays ont été formés au Cameroun, et ils occupent des responsabilités importantes dans mon pays. Nous n’avons pas encore ouvert des ambassades. Je vais aborder cet aspect avec le président Paul Biya. Au niveau des Comores, nous avons l’ambition d’inscrire notre pays dans l’émergence d’ici 2030 et nous avons besoin de l’appui de toute l’Afrique, surtout d’un grand visionnaire qui a beaucoup d’expérience comme le président Paul Biya.

Vous vous apprêtez à quitter le Cameroun. Quel souvenir vous emportez à la fin de cette visite ?

Je garde le souvenir d’un pays vivable, accueillant. Ça fait plaisir de venir au Cameroun. Je suis touché par la chaleur de l’accueil, la fraternité. La cerise sur le gâteau, c’est l’organisation réussie de la Coupe d’Afrique des nations. Ce sont des souvenirs que j’emporte et que je garderai.

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Monsieur le président de la République, vous vous êtes personnellement déplacé pour assister à l’ouverture de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football, et vous avez pris part, aux côtés du président Paul Biya à la cérémonie y relative. Comment avez-vous apprécié cette cérémonie ?

 

J’avais deux objectifs en arrivant au Cameroun. Le premier c’était d’accompagner le président Paul Biya, qui est un frère, que je connais depuis parce qu’il a toujours accompagné les Comores. En dépit de mon programme, je n’aurai pas été tranquille de ne pas prendre part à cette cérémonie d’ouverture. Celle-ci a été une grande réussite, au regard de toute la pression qui a été exercée pour que cette compétition ne se tienne pas. Le président Paul Biya a pris le risque. Son peuple l’a accompagné. Nous également. Ceux qui ne voulaient pas de cette compétition sont déçus. Nous autres sommes très satisfaits. Surtout que cela fait cinquante ans que le Cameroun n’a pas abrité un tel événement. Ce que nous avons vu à l’ouverture et ce qui se passe par la suite démontre que votre pays peut aller au-delà de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations. Nous avons apprécié la qualité de l’organisation, la sérénité. C’est une compétition qui va marquer l’histoire de ce pays.

Et l’autre raison, Monsieur le président ?

C’est le soutien à apporter à cette compétition. Je suis un passionné de sport. J’ai toujours pratiqué le sport et j’ai toujours été aux côtés des sportifs, même dans le cadre de mes fonctions officielles, qui ont parfois des contraintes exigeantes. Lors de ma prise de fonction à la tête de l’Union des Comores, nous avons tout mis en œuvre pour que les Cœlacanthes, (nom de l’équipe nationale de football des Comores, Ndlr) représentent au mieux notre pays. Bien évidemment, cela prend du temps. Mais je dois dire qu’ils nous ont produit un miracle en se qualifiant pour cette édition de la Coupe d’Afrique des nations. Cela a été pour les Comores un grand moment. Vous comprenez donc que pour cette grande première, je ne pouvais pas être absent. Le résultat au premier match (perdu, zéro but contre un face au Gabon, Ndlr), importe peu. Il était important qu’ils sachent que le président Azali est derrière eux, que le peuple comorien les soutient.

Que leur avez-vous dit lorsque vous êtes allé assister à leur séance d’entraînement samedi dernier ?

J’ai prié pour eux. Je leur ai adressé des mots d’encouragement. Je leur ai dit que le football n’est pas comme les mathématiques. Ils doivent croire. Je leur ai dit de prendre chaque match comme il vient parce que ceux-ci ne se ressemblent pas. Nous avons tous prié et nous espérons que Dieu va exaucer nos prières.

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