Huiles végétales : les tensions persistent

Prix en hausse et disponibilité en dents de scie sont les tendances observées depuis plusieurs semaines sur le marché.

Luc Manga, père de famille, rencontré hier dans une boutique située au lieu-dit « Barrière » à Yaoundé, semble s’être résolu à débourser désormais 1350 F pour s’offrir le litre d’huile végétale de marque Mayor. « Cette situation couve depuis la fin de l’année dernière. Donc on a fini par s’habituer », lance-t-il, quelque peu dépité. A quelques encablures de cette boutique, un autre commerçant renseigne l’équipe de CT sur la grille des prix qu’il pratique depuis novembre-décembre 2021. « Je vends le litre d’huile végétale Mayor et Diamaor à 1400 F et Neima à 1250 F », explique-t-il, serein. Au niveau du carrefour Efoulan, Idriss Kamogne, autre commerçant, applique les mêmes prix, à l’exception de l’huile Neima qu’il vend à 1200 F. Dans des supermarchés de la ville, le prix homologué de 1200 F pour le litre de Mayor est bien visible. Sauf que, comme en fin d’année dernière, l’usager ne peut prendre plus de trois bouteilles. « J’ai bien voulu en prendre six, mais les serveuses m’ont fait savoir que je ne pouvais pas avoir plus que ça », souligne Solange Eteme, ménagère. Dans d’autres supermarchés, les clients sont tout simplement conviés à acheter d’autres produits tels que du riz, du savon, etc. avant d’être autorisés à emporter plus de trois bouteilles d’huile végétale. Une situation qui ne manque pas de créer des frustrations auprès de certains clients qui ne cessent de la déplorer.
Ces cas de figure ont une fois de plus été évoqués au cours de la conférence de presse organisée hier à Yaoundé, par l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc). Laquelle avait pour objectifs, ...

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