VIH/Sida, hépatite, tuberculose : les dernières avancées de la recherche

Des chercheurs français et camerounais des universités, de l’OMS, des laboratoires, etc, sont réunis depuis hier à Yaoundé. C’est dans le cadre des 7e journées scientifiques du site Agence nationale de Recherche scientifique-maladies infectieuses et emergentes (Anrs-Mie) Cameroun. Objectifs : faire le point de la situation locale des recherches en ce qui concerne l’évolution des maladies dont le VIH/Sida, l’hépatite virale, la tuberculose, d’une part, et renforcer les liens de partenariat et de collaboration entre les différents acteurs pour une amélioration de la santé de la population 
Cette première journée dont les travaux étaient ouverts par le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, en présence de l’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou s’articulait autour six sessions. Des thématiques débattues autour du VIH pédiatrique et adolescent, du traitement de la femme enceinte porteuse, de la vieillesse avec le VIH, de la prise en charge sociale et psychologique de ces patients entre autres.
En ce qui concerne la femme enceinte par exemple, le Dr Charles Kouanfack, enseignant chercheur à l’Université de Dschang travaille à nouveau sur les protocoles « Dollitegravir » ou « Flavireng à faible dose » à travers l’étude Namsal mise en place depuis 2016 par l’OMS, où il était question d’évaluer ces nouveaux protocoles de traitement chez la femme enceinte. « A ce moment l’OMS n’était pas sûre de la qualité ni de son efficacité chez la femme enceinte et chez les personnes qui ont le VIH et la tuberculose », a précisé chercheur. L’équipe camerounaise a pu démontrer que les protocoles à base de Dollitegravir ne sont pas inférieurs aux protocoles à base de Flavireng 400 mg. Étude qui a permis à l’OMS en 2021 de recommander les deux protocoles comme protocoles préférentiels pour la prise en charge des patients du VIH/Sida. 
Le Dr Mathurin Tejiokem, chercheur épidémiologiste au Centre Pasteur de Yaoundé, à travers le projet Pediacam, a présenté avec son équipe, le traitement chez une cohorte d’adolescents infectés par le VIH/Sida. Ce projet mis en place depuis novembre 2007, avait pour objectif au départ de voir si le diagnostic pr&ea...