Promote 2022 : l’heure du bilan

Le salon multisectoriel s’est achevé avec des appréciations mitigées. Pour la grande majorité ce Promote qui s’est tout de même déroulé dans un contexte particulier devrait revoir sa copie.

La 8e édition du salon Promote n’aura pas été une édition comme les autres. Reportée, elle a fini par se tenir. Elle s’est donc déroulée dans un contexte de crise sanitaire marqué par la pandémie du Covid-19. Ce qui a sans doute eu un impact sur l’organisation. Sans parler du contexte économique qui a peut-être contraint les entreprises à mettre la pédale douce sur leur participation. A Promote 2022, les habitués de l’événement ont très vite remarqué l’affluence timide, l’absence des grandes entreprises avec leurs stands à l’architecture bien particulière. Même le côté festif aura été quelque peu atténué par l’absence des grands spectacles en début de soirée. A l’heure du bilan, difficile de ne pas avoir comme un goût de « pouvait mieux faire ».  
Les bons points 
S’il y a quelque chose qu’il y a eu en quantité mais aussi en qualité au salon Promote, c’est bien les rendez-vous de réflexion. Pas un jour sans des conférences-débats, des rencontres b2b, des apéros thématiques sur des sujets variés. Des pays étrangers présents ont sorti l’artillerie lourde pour marquer les esprits à travers diverses activités. Des entreprises locales ont multiplié les ateliers et autres rencontres pour toujours attirer le plus grand nombre de visiteurs dans leurs stands. Sans parler des Pme qui avouent avoir profité de cette plateforme pour plus de visibilité. « Au sortir de cette initiative, nous avons eu un réel partage d’informations. Nous avons gagné en relationnel parce que nous avons pu entrer en contact direct avec d’autres chefs d’entreprises qui font plus ou moins dans le même secteur d’activités, hôtellerie et restauration, et cela nous permettra d’élargir notre carnet d’adresse », témoigne Caroline Bissé, responsable d’une Pme de vente de vin. Les visiteurs ont aussi pu découvrir le génie camerounais dans divers secteurs. « Sur le plan de l’innovation, on a quand même vu des choses intéressantes dans les énergies vertes notamment, le numérique, les btp, les banques, entre autres », explique Daniel Messi, responsable de la communication d’une start-up. Autre point à apprécier, l’aménagement d’une salle de presse connectée au Wifi qui a permis aux hommes de médias de travailler en toute flexibilité. De plus, ils accueillaient même des invités dans cette salle pour des conférences et points de presse.
Aspects à revoir 
Les exposants sont unanimes, Promote n’aura pas connu son affluence habituelle. « L’affluence n’a pas été à la hauteur d’un évènement de cette dimension. Promote c’est un salon international désormais donc, on s’attendait à voir quand même une affluence consistante. Peut-être que c’est dû au contexte sanitaire, mais il faut relativiser parce que dans les stands qui proposent à manger étaient bondés et il n’y avait pas de protection particulière là-bas », regrette un exposant. Avis partagé par cette autre responsable de stand d’une représentation diplomatique. « J’ai eu la chance de participer à un Promote et on se rend compte. Je ne sais pas si c’est l’effet Covid-19 ou si c’est l’effet Can mais la fréquentation n’est pas comme lors des éditions précédentes. J’étais à un Promote ici, on se bousculait presque pour circuler. Même en soirée où on sait que l’affluence pe...

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