Chemin de fer Belabo-Ngaoundéré : 80 milliards de F pour la réhabilitation

Les documents relatifs au financement ont été paraphés hier entre le Cameroun et la Banque européenne d’investissement (BEI), représentée par son vice-président, Thomas Östros, en présence du Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.

Trois signatures au bas des documents portant financement du renouvellement de la voie ferrée entre Belabo, dans la région de l’Est et Ngaoundéré, chef-lieu de la région de l’Adamaoua, pour un montant de 80,7 milliards de F. Il s’agit de celles d’Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), pour la République du Cameroun ; Thomas Östros, vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI) et enfin S.E Philippe Van Damme, ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne au Cameroun.

Les conventions signées portent sur le contrat de financement d’un montant de 69, 539 milliards de F et une convention de subvention à l’investissement au nom de l’Union européenne d’un montant de 11,2 milliards de F. La cérémonie qui avait pour cadre l’auditorium de l’Immeuble étoile s’est déroulée sous le regard du Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute. « Je me réjouis à l’idée que le financement confirmé ce jour permettra le renouvellement d’une section de la voie ferrée longue de 330 km, exploitée depuis près d’un demi-siècle », a indiqué dans son discours de circonstance, le ministre Alamine Ousmane Mey. Un tronçon ferroviaire, mis en service en 1974, et qui représente environ 30% du réseau ferroviaire actuellement en exploitation au Cameroun.

Sur les travaux attendus, et d’après le Minepat Alamine Ousmane Mey, il est question de renouveler la voie, le ballast (le lit de pierres ou de graviers sur lequel repose une voie de chemin de fer), la réhabilitation des ouvrages d’art et des ouvrages hydrauliques. Sur les retombées, ils concernent l’amélioration substantielle du service de transport ferroviaire, grâce à la réduction considérable du temps moyen de parcours, tant pour les trains passagers que pour les trains marchandises ; l’augmentation de la capacité du trafic ferroviaire avec des effets d’entrainement notables à l’instar du renforcement de la sécurité et du confort des voyageurs. Pour Philippe Van Damme, la voie ferrée Belabo – Ngaoundéré jou...

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