Cameroun-Nigeria : un air de finale

Dans la capitale économique marocaine depuis lundi dernier, les Nigérianes se sont installées à l’Hôtel Novotel. Plus tôt dans la journée, face aux médias, Osinachi Ohale a assumé le statut de favorites des Super Falcons. La défenseuse et le sélectionneur nigérian Randy Waldrum s’attendent à un match difficile. Les victoires au détriment du Burundi et du Botswana ont fait du bien. Elles ont surtout fait oublier l’absence d’Asisat Oshoala, sortie sur blessure face à l’Afrique du Sud et out pour le reste de la compétition. Pour la remplacer, le Nigeria ne manque pas d’arguments devant à l’instar de Rasheedat Ajibade et Uchenna Kanu. Elles ont trouvé chacune le chemin des filets à deux reprises. Elles font partie de cette génération qu’encadrent les doyennes Onome Ebi (39 ans), Osinachi Ohale (31 ans) ou encore la gardienne Oluehi Tochukwu (35 ans). Des anciennes qui auront pour rôle de perpétrer le mental et la patience qui ont caractérisé le Nigeria dans ses dernières confrontations face au Cameroun.
Egalement privé de Monique Ngock et Jeannette Ngock Yango, le Cameroun entend se présenter sans complexes. Ces trois derniers jours, le sélectionneur Gabriel Zabo Toze a répété son plan de bataille. Un déploiement avant tout tributaire des joueuses disponibles et du rendu des dernières performances du Nigeria. « Nous allons aligner un dispositif qui va correspondre à nos ambitions et nos différentes animations », a-t-il indiqué hier. Ce qui est certain, pour l’avoir vu jouer dans cette CAN et l’an dernier à l’Aisha Buhari Cup, le Cameroun connaît les forces et les faiblesses du Nigeria. Comme indiqué hier dans nos colonnes, le binôme Claudia Dabda-Brigitte Omboudou a ét&eacut...