Transport aérien en Afrique: Les aiguilleurs ont repris du service

Dans la soirée du 24 septembre dernier, les compagnies aériennes ont repris leurs activités après un weekend perturbé par une grève des membres de l’Union des syndicats des contrôleurs aériens (Usycaa) travaillant dans la sphère de compétence de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna). En effet, du fait de cette grève amorcée le 23 septembre dernier, aucun des 18 vols prévus entre vendredi et samedi à partir de l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen n’a eu lieu. Tous ayant été reportés à cause de ce mouvement d’humeur. Ceci, malgré l’appel de Paul Assoumou Koki, Directeur général de l’Autorité aéronautique invitant les contrôleurs des aéroports de Douala, Yaoundé-Nsimalen et Garoua, à ne pas arrêter le service. « Les autorités nationales et l’Asecna prennent toutes les mesures nécessaires pour garantir la continuité sans restriction du service public afin d’assurer la sécurité de la navigation aérienne dans l’espace aérien du Cameroun », faisait-elle savoir dans un communiqué le jeudi 22 septembre.

La situation s’est décantée après la signature samedi soir par dix membres de l’Usycaa d’un communiqué de presse levant le mot d’ordre de la grève prévue jusqu’au 25 septembre. Ce qui a permis aux compagnies aériennes telles que Camair-Co, Ethiopian, Brussels Airlines, de recommencer à desservir normalement leurs destinations. Un ouf de soulagement pour tous les maillons de la chaîne du transport aérien, après deux journées moroses. En effet, samedi dernier à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen, c’est quasiment un calme de cimetière qui régnait. Seuls les agents de sécurité veillaient sur le site, se tournant pratiquement les pouces. Dans les agences de vente des billets d’avion, la sérénité est de retour. Anne Nguelle, responsable d’une agence de voyage à Yaoundé se dit heureuse de pouvoir à nouveau organiser les voyages, après le stress du weekend pour s’occuper de ses clients dont les vols avaient été repoussés. « Il a fallu les aider à renégocier les frais d’hébergement, la restauration dans les hôtels, etc. Cette reprise des activités des compagnies aériennes est une bonne chose », a-t-elle décla...