Synergies africaines : 20 ans au front

Face à la presse hier à Yaoundé, le Secrétaire exécutif de l’Ong panafricaine regroupant les premières dames est revenu sur les différentes actions menées au cours des deux décennies écoulées.

Synergies africaines contre le Sida et les souffrances a 20 ans. Il y a 20 ans justement, 17 premières dames d’Afrique, à l’invitation de l’épouse du chef de l’Etat du Cameroun, Mme Chantal Biya, décidaient de mutualiser leurs efforts pour lutter contre le VIH/Sida. 20 ans plus tard, tant de combats menés sur le front de la lutte contre le Sida, combinés aux efforts dans la prévention et la prise en charge du paludisme et de la tuberculose. Même si la guerre n’a pas encore été gagnée, les batailles remportées ont été décisives et ont permis d’inverser de façon substantielle la courbe de l’évolution de la pandémie. Grâce à l’engagement constant et sans faille de la première dame camerounaise, présidente fondatrice de Synergies africaines. C’est pour revisiter le chemin parcouru par l’association panafricaine, que son Secrétaire exécutif, Jean Stéphane Biatcha, était face aux femmes et hommes des médias hier au siège à Yaoundé. Etaient également présents, le directeur adjoint du Cabinet civil de la présidence de la République, Oswald Baboke, le chef du protocole d’Etat, Simon Pierre Biekele, la Coordinatrice générale du Cercle des Amis du Cameroun (CERAC), Grace Dion Ngute et le directeur de l’Hôpital central de Yaoundé, le Pr. Pierre Joseph Fouda
D’entrée de jeu, Jean Stéphane Biatcha s’est dit fier des progrès réalisés en 20 ans d’existence par Synergies Africaines. Selon lui, les premières dames, membres ont pris une part active en matière de prévention contre le VIH en milieu jeune. Elles se sont investies pour rendre accessibles les tests de dépistage et les antirétroviraux. Leur engagement a été total dans le domaine de la recherche opérationnelle. Avec notamment la création du Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/sida (CIRCB) en 2006. Fruit du plaidoyer des premières dames d’Afrique, la structure s’est très rapidement imposée dans la sous-région comme un centre d’excellence dans le domaine de la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH, des hépatites et des maladies tropicales. 
Des programmes tels que « Vacances sans Sida

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