Spatial civil et commercial : l'Afrique a son mot à dire

A la tribune du Forum sur la coopération civile et commerciale entre les Etats-Unis et l’Afrique sur le sujet hier au Washington Convention Center, le président de la République a présenté les atouts de cet outil pour le développement du continent.

C’est très tôt hier matin, il était 9 h 30 mn à Washington DC et 15 h 30 mn au Cameroun, lorsque le président de la République, Paul Biya, a pris la parole dans le cadre du Forum sur la coopération civile et commerciale entre les Etats-Unis et l’Afrique, organisé dans le cadre des cérémonies d’ouverture du 2e Sommet Etats-Unis – Afrique. Le chef de l’Etat camerounais a, d’entrée de jeu, salué les innovations apportées par le développement spatial pour le continent : « Grâce à une utilisation optimale des opportunités de l’espace, à travers le maillage satellitaire, les communications sur le continent africain et entre le continent africain et les autres, se sont à la fois améliorées au fil des années », a-t-il relevé. Le développement de l’activité spatiale à des fins civiles et commerciales sur le continent devrait apporter des innovations dans le domaine de la cartographie des risques climatiques et environnementaux, de la planification urbaine adéquate et durable. De même que cette technologue peut être un outil indispensable dans la lutte contre le terrorisme, dont les acteurs occupent de larges bandes de territoires sur le continent.
Face à un auditoire composé de nombreuses personnalités, dont le président rwandais, Paul Kagamé, le président de la République a relevé les biens fondés d’une technologie qui permet aujourd’hui à des millions de jeunes et d’autres personnes de rester connectées et de suivre l’évolution des choses à travers le monde.
Pourtant, le président Paul Biya n’a pas manqué de constater que les besoins liés au développement du secteur spatial en Afrique « restent nombreux et pressants ». Les capacités des Etats disposant d’un satellite sur le continent ne permettent pas encore « une couverture optimale des besoins de l’ensemble des populations, et même de nos gouvernements », a regretté le chef de l’Etat. Il devient dès lors impératif pour le continent de se lancer à la conquête de l’espace. L’Afrique ne peut le faire, pour l’instant qu’en s’appuyant sur des partenaires qui peuvent l’accompagner dans cette voie. Le président de la République s’est alors félicité de l’inscription de ce sujet à l’ordre du jour des travaux du 2e Sommet Etats-Unis – Afrique, « les Etats Unis sont à la fois des pionniers de l’exploration de l’espace, et des acteurs principaux de la mise en orbite », s’est félicité le chef de l’Etat. Mais cet accompagnement ne pourra mieux se faire que dans le cadre d’un transfert de technologies. Le président Paul Biya a dès lors appelé à la solidarité internationale « pour aider le continent à relever le défi de sa connexion à l’espace. Pour ce faire, il me semble impératif d’éviter d’en faire un champ de compétition militaire », a-t-il fait savoir. Rappelant à cet effet que l’espace extra-atmosphérique doit être mis au service d’ob...

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