Rétrospective : 2022, année de l’espoir retrouvé

Après deux ans d’un traumatisme nommé Covid-19, la vie a commencé à reprendre son cours normal. Et même si l’élan a été refroidi par les effets d’une guerre déclenchée en Europe de l’Est, l’heure de la relance a résolument sonné.

La bonne nouvelle, au moment où s’écoulent les dernières heures de l’année 2022, c’est bien la sortie du traumatisme du Covid-19. Non pas que la maladie surgie de nulle part, il y a trois ans, soit totalement éradiquée. Il subsiste çà et là, notamment en Chine, où elle s’est déclarée en fin 2019, des poches de résistance. Mais de manière globale, l’immunité collective de la planète semble avoir gagné du terrain, au point d’autoriser une reprise quasi-normale des activités humaines. On est donc proche de la fin d’un cauchemar qui aura duré deux bonnes années. Avec des taux de contamination spectaculaires, des décès en nombre, des confinements forcés de populations, les fameuses mesures-barrières que les générations actuelles raconteront à leurs descendants. Le Covid-19 a changé la vie sur terre, en rappelant parfois les règles d’hygiène élémentaires que les êtres humains avaient tendance à rendre facultatives. La pandémie apparue et installée à une vitesse supersonique a surtout laissé des séquelles profondes sur l’économie mondiale. Et pour cela, il faudra du temps pour tourner la page. 
Au Cameroun, comme ailleurs, la pandémie a déstabilisé le tissu économique. En mettant à l’arrêt des pans entiers de l’activité, la crise sanitaire a porté un sérieux frein à la marche du pays vers son objectif d’émergence à l’horizon 2035. Elle a surtout englouti une quantité importante de ressources pour répondre aux besoins pressants de la prévention et de la prise en charge du Covid-19. Beaucoup d’autres priorités ont dû être mises entre parenthèses pour les besoins de la cause. Et les rebonds successifs de l’épidémie, causés par les apparitions de nouveaux variants, ont obligé les pays à s’ajuster régulièrement pour faire face à ce phénomène planétaire qui a menacé d’anéantir la vie humaine.
En 2022 donc, le monde s’est remis à vivre, au rythme de l’accalmie progressive. Armé de sa nouvelle boussole de développement, la Stratégie nationale de développement (SND 30) lancée en pleine crise du Covid-19, le Cameroun a repris sa marche. L’ambition intacte et le pays compte actionner de nouveaux leviers pour s’assurer la prospérité recherchée : transformation structurelle de son économie, par une réduction substantielle du volume des importations des produits de consommation courante, une action résolue de stimulation de la transformation locale des richesses naturelles dont le pays abonde. Et comme symbole marquant, les premières exportations camerounaises via la Zone de libre-échange continentale, en octobre, sont venues ouvrir la voie dans laquelle on espère voir les opérateurs économiques camerounais s’engouffrer avec enthousiasme. Dans un contexte hostile, le Cameroun a encore bien résisté et le gouvernement s’est évertué à offrir des incitations à cet effet.
L’autre signe du retour quasi-définitif à la normale, c’est bien le regain de l’activité diplomatique en présentiel. Au Cameroun, la visite officielle du président de la République française, Emmanuel Macron a été un grand moment de l’année. Tout comme le déplacement du président de la République à Washington. Invité par son homologue américain, Paul Biya a pris une part active au 2e sommet des leaders Etats-Unis – Afrique. Un voyage qui est survenu dans un contexte tout particulier. Il était en effet consécutif aux premières inculpations par la justice américaine, de commanditaires et de financeurs d’actes terroristes...

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