Sénatoriales 2023 : branle-bas dans les états-majors

Depuis la convocation du collège électoral par le président de la République, les partis politiques qui se sentent concernés par le scrutin du 12 mars prochain intensifient leurs activités, notamment pour la constitution des listes de candidats.


70 sièges de sénateurs sont à pourvoir par voie d’élection le 12 mars prochain, à raisons de sept par région. Ceci, en plus des 30 que le président de la République va nommer 10 jours après la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel, selon les dispositions de l’article 20 de la Constitution et de des articles 214 et 215 de la loi portant Code électoral. Ainsi, au lendemain de la convocation, le 13 janvier dernier, du collège électoral en vue de l’élection des sénateurs, plusieurs partis politiques ont commencé à se mobiliser. Le Front des démocrates camerounais a été l’un des premiers à se manifester quelques minutes à peine après la lecture du décret présidentiel sur les antennes du poste national de la CRTV, en annonçant sa participation à cette joute électorale. Cette réaction rapide traduit un certain intérêt des différents acteurs pour ce scrutin, même si on est bien loin des meetings géants qui caractérisent généralement les élections à suffrage universel direct. L’engouement des uns et des autres est réel, en dépit du statut du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), qui part grand favori au coup d’envoi, puisque le collège électoral, formé des conseillers municipaux et des conseillers régionaux, lui est très largement favorable, a priori.  
Au moment où nous mettions sous presse hier, le « parti du flambeau ardent », grand gagnant de la dernière consultation électorale avec 63 sénateurs élus contre 7 pour le Social Democratic Front (SDF), n’avait pas encore fait d’annonce publique. Néanmoins, nos informations révèlent que le travail de préparation pour le scrutin du 12 mars dernier a débuté bien avant la convocation du collège électoral. Que ce soit au niveau du Comité central ou des organes de base, les principaux responsables ont déjà commencé à bêcher pour assurer une belle récolte au parti. Ici comme ailleurs, le gros du travail porte bien sûr sur les investitures. Les potentiels plénipotentiaires ont en effet jusqu’au 28 janvier prochain à minuit –soit 10 jours encore- pour déposer les différents dossiers de candidatures dans les agences départementales et à la Direction générale d’Elections Cameroon. ...

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