Chracerh : l'année démarre bien

L’hôpital de référence dédié à la prise en charge de l’infertilité du couple a officiellement effectué son entrée dans la nouvelle année hier, avec quatre naissances.

L’année 2023 s’annonce sous de bons auspices au Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh). Une paire de jumeaux et deux autres bébés, un garçon et une fille, y ont ouvert hier, le bal des naissances dans la cohorte fécondation in vitro. Avec leurs 2,2 kg et 2,4 kg respectifs, les jumeaux, un garçon et une fille, ont submergé de bonheur leur maman, primipare de 28 ans. La même vague d’émotion a envahi les deux autres mamans de la journée, 23 ans et 44 ans, primipares aussi. Elles ont respectivement donné naissance à un bébé garçon (3,20 kg) et une petite fille (3,40 kg). Soit un total de deux nouveau-nés de sexe masculin et deux de sexe féminin pour cette journée du 18 janvier 2023. A marquer d’une pierre blanche, pour les responsables du Chracerh.
« C’est notre manière à nous de souhaiter la bonne année au couple présidentiel, Paul et Chantal Biya, à la marraine du Chracerh, la première dame, et à tous les Camerounais. Le Chracerh ne peut souhaiter ses vœux de Nouvel an qu’avec ses produits en main. Et aujourd’hui, nous en avons quatre », a expliqué le Pr. Jean Marie Kasia, administrateur directeur général du Chracerh. Avant de s’étendre sur la particularité des situations médicales des patientes du jour, dont deux sur trois sont très jeunes : 23 ans et 28 ans. Le recours à la Procréation médicalement assistée pour elles est étonnant. « On peut imaginer qu’elles sont capables de faire des enfants à ces âges-là.  Seulement dans leurs cas, il y avait des étiologies mixtes. C’est-à-dire que dans leurs couples respectifs, la stérilité provient à la fois de l’homme et de la femme. La mère des jumeaux présentait une pathologie tubaire distale. On aurait pu régler cela par endoscopie si le sperme du monsieur avait été bon. Malheureusement, ce n’était pas le cas. Nous sommes allés direct à la fécondation in vitro, puisque le couple souhaitait faire un enfant depuis un certain temps », a détaillé le Pr. Kasia.
Deu...

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