Candidatures pour les sénatoriales : la dernière ligne droite

C’est samedi prochain qu’Elections Cameroon va clôturer la réception des dossiers, d’où l’effervescence observée actuellement dans les partis politiques.

Samedi, 28 janvier prochain, la deuxième borne du processus de l’élection des sénateurs, prévue le 12 mars 2023 va être franchie avec la clôture du dépôt des listes de candidatures dans les démembrements territoriaux d’Elections Cameroon et à la direction générale des Elections de cet organisme. Suffisant donc pour mettre en branle les formations politiques qui entendent prendre part à ce scrutin qui va permettre la mise en place de la 3e mandature de cette chambre parlementaire au Cameroun. Dans les différents partis politiques, les réunions se succèdent. Les Commissions et autres comités enchaînent des rencontres dans le but de sélectionner les meilleures chances pour remporter les sept sièges de titulaires et les sept autres de suppléant en lice dans les dix circonscriptions électorales que sont les régions. On assiste désormais à ce que certains appellent souvent « nuits des longs couteaux » avec des réunions qui s’achèvent parfois au petit matin. Personne ne semble encore avoir sa place garantie, et par conséquent, chacun est obligé de mouiller le maillot. Car, pour la plupart des formations politiques, le mode de désignation en vigueur, est l’investiture. En clair, il faut avoir l’onction du parti politique auquel l’on appartient.
Dans tous les partis politiques, les critères de sélection sont désormais connus pour les potentiels candidats. Le premier, d’entre tous porte sur l’appartenance à la formation politique appelée à investir. La prise en compte d’un certain nombre de facteurs est également fondamentale. L’un des plus en vue est le genre. Pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), la circulaire du président national signée le 18 janvier 2023 impose la présence d’au moins deux femmes dans chaque liste de candidature. Une disposition qui avait déjà été appliquée à la même occasion en 2018. Pour sa part, l’Union démocratique du Cameroun (Udc) a opté pour la parité. L’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) a tablé sur trois femmes par liste de candidature.
Pourtant, l’engouement pour cette élection n’est pas le même selon que l’on se trouve dans telle ou telle autre parti politique. Si les choses semblent se passer avec une relative facilité chez ses adversaires, le Rdpc quant à lui doit faire face à une forte demande de ses militants. De multiples listes ont ainsi été déposées au sein des commissions régionales de réceptio...

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