Nécrologie : Gabriel Dodo Ndoke repose à Batouri

Le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique a été fait Commandeur de l’ordre de la valeur à titre posthume au cours de ses obsèques officielles samedi dernier par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, re

Le temps a semblé suspendre son vol samedi dernier dans la ville de Batouri, chef-lieu du département de la Kadey. Dans une ambiance lourde, c’est par milliers que les populations venues des quatre coins du département, de la région et même au-delà, sont venues dire un dernier adieu à un digne fils de la localité. Gabriel Dodo Ndoke, ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, décédé le 21 janvier dernier au Centre hospitalier d’Essos à Yaoundé, était conduit à sa dernière demeure. Sous le regard du Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, représentant personnel du président de la République à ces obsèques officielles. Une ambiance lourde où certains ont eu du mal à contenir leur émotion, ce qui a  parfois nécessité l’intervention des secours. On pouvait dès lors comprendre le message de réconfort de l’évêque du diocèse de Batouri. Mgr Marcellin-Marie Ndabnyemb, dans un texte tiré de la Lettre aux Hébreux, a dit que la mort n’est pas la fin de tout, non sans relever que « nous sommes tous des exilés en marche vers la patrie céleste ». En rappelant la fin qui est réservé à tout humain, il a appelé les uns et les autres à cesser de haïr, de faire du mal. « Ce que Dieu attend de nous, c’est notre foi », a martelé le prélat au cours de l’office religieux de circonstance qu’il a présidé en présence de Mgr Roger Pirenne, évêque émérite du diocèse de Bertoua. 
Dans un message de condoléances adressé à Lucie Marie Laure Dodo Ndoke, la veuve de l’illustre disparu, et lu pour la circonstance par le préfet du département de la Kadey, Djadaï Yacouba, le président de la République a déploré la perte d’un collaborateur en charge depuis quatre années d’un département ministériel important dans le processus d’émergence du Cameroun. Pour le chef de l’Etat, la disparition de Gabriel Dodo Ndoke constitue une perte importante pour sa communauté de Ketté-Ouli, pour le département de la Kadey, son parti, le RDPC et pour son pays, le Cameroun. Pour marquer sa satisfaction pour le travail abattu par le défunt, le président de la République lui a fait décerner à titre posthume la distinction de Commandeur de l’ordre de la valeur.
De la dizaine de témoignages enregistrée, une constante se dégage : c’est un grand serviteur de l’Etat, un passionné du développement de sa région d’origine, un ami d’une humilité déconcertante qui est resté lui-même malgré l’importante charge ministérielle qui était la sienne qui vient d’être arraché à l’affect...

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