Gestion durable des forêts en Afrique centrale : la touche des parlementaires

Députés et sénateurs de la sous-région sont en conclave depuis hier à Libreville au Gabon, en présence du premier vice-président de l’Assemblée nationale, Hilarion Etong, qui conduit la délégation camerounaise.

Une vingtaine d’arbres plantés dans les jardins luxuriants du Palais Léon Mba, siège de l’Assemblée nationale du Gabon. Ce geste résume l’intérêt de la troisième Conférence internationale du Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (Repar-AC). Il s’agit de « L’action parlementaire face aux défis environnementaux émergents de la sous-région », comme l’indique le thème des travaux auxquels prennent part près de 250 experts, députés et sénateurs et qui se sont ouverts, hier 27 février à Libreville.

La délégation camerounaise à ces assises est conduite par le premier vice-président de l’Assemblée nationale. Dans son allocution, Hilarion Etong a fait le constant de l’énorme richesse des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale, qui fait vivre des populations entières et est d’un grand apport en matière d’absorption du CO2 et de lutte contre le réchauffement climatique. Ces forêts sont malheureusement menacées à ce jour par divers facteurs : l’exploitation anarchique des ressources, la pression démographique, l’urbanisation, l’agriculture intensive et industrielle, les acquisitions foncières à grande échelle souvent entachées de corruption, etc.

La quinzaine d’orateurs qui se sont succédés au pupitre de l’hémicycle de l’Assemblée nationale du Gabon a regretté cette situation, tout en saluant des actions déjà menées. Des efforts sont en effet fournis par les gouvernements, mais avec des résultats mitigés du fait de la mal gouvernance, la lenteur dans l’accomplissement des processus engag&eac...

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie