Cinéma : clap de fin pour deux pionniers

Alphonse Beni et Jules Takam se sont éteints le week-end dernier des suites de maladie.


Une série noire s'abat sur le cinéma camerounais depuis le début de cette année 2023. Après le décès du Dr Dieudonné Alaka, producteur et promoteur de Yaoundé Film Lab, survenu en janvier dernier, deux pionniers du 7e art viennent de rejoindre d'autres étoiles pour l'éternité. Il s'agit de Jules Takam et d'Alphonse Béni. Deux noms qui ont porté haut les couleurs du Cameroun de par le monde et qui ont écrit de belles pages des annales du cinéma africain.
Jules Takam, pas connu de la nouvelle génération, est un réalisateur, scénariste et monteur. L'un des premiers réalisateurs camerounais, il est l'auteur de nombreux classiques à savoir « L'attente » (réalisé en 1972), « L'Appât du gain » (1979) et « Le Cercle des Pouvoirs » (1997), entre autres. Le natif de Bamendjou (région de l’Ouest) et ancien pensionnaire du Conservatoire libre du cinéma français de Paris s'est éteint le 9 mars à l'hôpital Lariboisière de Paris. 
Autre disparition et pas des moindres, celle d'Alphonse Beni. L'un des pionniers du cinéma a rendu l'âme hier en début d'après-midi à Yaoundé. Son décès a aussitôt été à l'origine d'un vent de lamentations sur les réseaux sociaux. Amis, connaissances, frères d'armes ont pris d'assaut Facebook et WhatsApp pour partager les beaux souvenirs qu'ils gardent de ce « père toujours disponible pour les autres », ainsi si que le bel héritage qu'il a laissé à la postérité. Parmi ceux-ci les nombreux films du réalisateur le « plus prolifique du cinéma camerounais ». Car faut-il le souligner, « Le Black ninja » fu...

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