Pièces de monnaie : la Beac va créer une nouvelle gamme

La décision a été prise le 15 mars dernier par le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale réuni en session ordinaire à Yaoundé.

Bientôt, les désagréments dus au manque de pièces ne seront plus que de tristes souvenirs. En effet, le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), réuni en session ordinaire le 15 mars dernier à Yaoundé, sous la présidence de Jean-Baptiste Ondaye, ministre de l’Economie et des Finances de la République du Congo a planché sur la question des pièces de monnaie, entre autres sujets. Au terme de ces assises tenues à huis clos, l’Umac a « autorisé la création d'une nouvelle gamme de pièces conformément aux préconisations formulées par la BEAC ». Si aucune autre information n’est donnée dans le communiqué final publié dans le site web de la Beac, quant au début effectif de cette opération, cette annonce est une note d’espoir tant pour les usagers que pour les acteurs économiques. 
Ces derniers vivent des situations embarrassantes du fait de cette pénurie de pièces. Dans une longue file de clients en attente d’un taxi hier matin au lieu-dit Coron à Yaoundé, Jean-Pierre Temeta, agent de maîtrise dans une entreprise de la place, trépigne d’impatience. Il essuie de nombreux refus des chauffeurs de taxi et il finit par se résoudre à proposer 400 F et d’ajouter la mention : « J’ai les pièces ! ». A peine a-t-il terminé sa phrase qu’un véhicule s’arrête. Ce type de précision, loin d’être anodine, est l’astuce de plus en plus utilisée par les usagers des taxis. Elle est tout simplement la preuve du manque de pièces, avec des répercussions qui s’étendent sur diverses transactions économiques. Rolande Edimbi, ménagère, en a fait l’amère expérience en se rendant récemment dans un supermarché. Face au manque de pièces à la caissière, elle a dû prendre un autre produit. « J’étais obligée de prendre des bonbons alors que je n’en avais pas besoin », raconte-t-elle en pestant.
Qu’est-ce qui peut expliquer la persistance d’un tel phénomène ? Dans une interview accordée à

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