Cameroun – Afrique du Sud : on parle affaires

La mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine était le sujet majeur de la séance de travail d’hier entre le ministre des Relations extérieures et son homologue sud-africaine, Naledi Pandor.


Une délégation d’officiels sud-africains conduite par la ministre des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, a été reçue en audience hier par le ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella. Pendant cette séance de travail à huis clos qui a duré près de deux heures, les deux parties ont abordé plusieurs sujets d’intérêt commun. Notamment la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et les moyens de profiter pleinement de cet outil. Pour Naledi Pandor, qui s’est adressée à la presse au terme de l’audience, la Zlecaf se présente comme une opportunité qu’il faut pleinement saisir. « Parce qu’un vrai marché commercial sur le continent africain peut définitivement permettre d’atteindre le développement tant souhaité », a-t-elle déclaré. Mais pour cela, il faut mettre en place des bases solides pour fluidifier les échanges commerciaux. 
Naledi Pandor a alors cité, entre autres, une bonne logistique, des infrastructures routières, ferroviaires, portuaires et aériennes. Des choses qui existent déjà, mais qu’il faut renforcer. Le développement agro-industriel était également au menu des échanges. Les deux parties se sont mises d’accord sur la nécessité de transformer les produits locaux avant de les commercialiser. Ceci, pour en faciliter la conservation, le transport et la vente, au moins au niveau continental. « Nous avons essayé d’examiner ce qu’il faut pour accroître nos capacités de production et pouvoir ainsi commercer de manière plus équitable avec le reste du monde », a ajouté la ministre sud-africaine des Relations internationales et...

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