Fraudes sur l’âge : comment en finir ?

Dans le milieu du football jeune, la réduction de l’âge est devenu un impératif catégorique qu’il veut pouvoir résoudre dans les meilleurs délais.

La sélection nationale U17 de football est en stage actuellement du côté de Mbankomo. Elle prépare sa participation à l’imminente Coupe d’Afrique des nations (CAN) de cette catégorie prévue en Algérie du 29 avril au 19 mai 2023. Jusqu’ici, aucune liste des joueurs convoqués à cet effet n’est visible. Un certain flou qui remonte à la préparation en janvier dernier du tournoi Uniffac, qualificatif à la phase finale de la CAN. En effet, sur une liste de 30 joueurs, 21 avaient été recalés par les tests de l’IRM, synonyme de fraudes sur leurs âges. Ça avait d’ailleurs fait l’objet d’un communiqué de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). 
Il faut reconnaître que c’est un phénomène particulièrement ancré dans le monde du football jeune. Il n’en demeure pas moins vrai que le développement du football dans notre pays passe notamment par la fin de cette pratique. Pour cela, il faudra déjà commencer par la détection le plus tôt possible des joueurs talentueux, une bonne structuration des centres de formation et autres écoles de football. Malheureusement au Cameroun, on assiste à une traçabilité sommaire. C’est pourtant dans ces structures et autres clubs de ligue départementale ou d’arrondissement qu’on n’hésite pas à réduire l’âge réel de chaque enfant de trois voire quatre ou cinq ans. En effet, leurs responsables n’ont qu’une idée en tête : « percevoir les indemnités de formation » le moment venu. 
Mais avant tout, les parents de ces enfants doivent revenir au cœur de ce système, car il y va de leur avenir, aussi bien dans le football masculin que dans le footbal...

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