Traite et trafic des enfants : le phénomène inquiète

Le Cameroun s’est joint dimanche dernier à la communauté internationale pour sensibiliser et inciter les populations à ne plus se taire face à ces situations.

Le décès tragique d’une adolescente de 15 ans le 11 avril dernier à Bondjock dans le Nyong-et-Kellé, région du Centre a laissé la communauté dans l’émoi et l’incompréhension. La défunte, Marie M., orpheline et ses quatre frères avaient été confiés à leur oncle après le décès de leurs parents. Suite aux multiples sévices corporels et autres maltraitances subis par la fratrie, certains vont déserter le domicile. Marie M., restera et va continuer à vivre le martyr de la part de son bourreau, jusqu’à ce que l’irréparable se produise. Le cas de cette victime n’est malheureusement pas isolé. D’après le rapport annuel 2000 de l’Unicef, entre 400 000 et 700 000 enfants subissent malheureusement en silence des souffrances inhumaines et inimaginables au Cameroun. A l’instar de Fabrice E., 18 ans. « Après le décès de mes parents, mes deux frères et moi sommes restés avec la grand-mère. Un jour, un homme est venu lui proposer de partir avec moi pour que je travaille. Il a dit qu’il devait lui envoyer de l’argent pour s’occuper de mes cadets. » Et de Fabienne, B., 17 ans : « C’est en 1999 que j’ai été conduite à Yaoundé par un homme qui est venu voir mes parents et m’a mis en contact avec un monsieur, chez qui je vivais d’abord. Par la suite, j’ai quitté ce ménage et j’ai été adoptée par ...

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