Réforme administrative : l'incontournable mutation

Un séminaire-atelier d’appropriation et de validation de la Stratégie générale d’organisation des administrations présidé hier à Nkometou par le Minfopra.

Echanges de haut niveau entre les responsables de la présidence de la République, des Services du Premier ministre et des secrétaires généraux des départements ministériels. L’objectif étant l’harmonisation du niveau de mise en œuvre des réformes au sein des administrations publiques. Il a servi de prétexte au « séminaire-atelier de haut niveau d’appropriation et de validation de la Stratégie générale d’organisation des administrations » (SGOA) qui s’est tenu hier à Nkometou à la périphérie de Yaoundé. « Notre société évolue avec l’arrivée des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, et de nouveaux concepts. Et la plupart des textes qui organisent notre administration sont obsolètes. Il faut les ajuster et les adapter à la nouvelle donne socié- tale afin que notre administration publique soit véritablement cette force de progrès que le chef de l’Etat a toujours appelé de tous ses vœux », souligné Joseph LE, ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) à l’ouverture des travaux. Au rang des autres limites observées, l’on peut relever notamment, les organigrammes des départements ministériels ne mentionnant pas les nouveaux acteurs issus de la réforme. A l’instar des textes portant organisation des administrations, élaborés à la suite de l’aménagement du gouvernement intervenu le 9 décembre 2011. Celui-ci ne prévoit ni le poste de responsable de programme, ni celui de responsable d’action et encore moins celui de contrô- leur de gestion, pourtant devenus indispensables dans le pilotage de la performance des programmes. D’après le Minfopra, ces limites entraînent de nombreux dysfonctionnements dans le système de gestion des finances publiques et des coûts importants de non-qualité qui réduisent la portée des bénéfices attendus de la réforme budgétaire. Pourtant, l’Etat à travers son administration, a l’obligation de faciliter à tous les Camerounais l’accès aux infrastructures, aux biens et services de base, aux soins de santé et à l’éducation sur l’ensemble du territ...

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