Crimes passionnels : la cote d’alerte

Plusieurs personnes ont récemment été tuées à Douala, Nanga Eboko, Yaoundé et Mokolo dans la région de l’Extrême-Nord dans des contextes et drames familiaux pourtant évitables.

L’accès de violence conjugale qu’on a enregistré dans certaines villes du pays ces derniers temps inquiète. Pour une histoire d’infidélité, une mère de huit enfants, professeur de physique chimie et technologie au lycée bilingue de Mokolo dans le département du Mayo-Tsanaga, région de l'Extrême-Nord, n’est plus de ce monde. De sources bien informées, la dame a sauvagement été tuée par son époux le 12 avril. Ce dernier la soupçonnait d’entretenir des relations coupables avec d’autres partenaires. N’ayant pas pu avaler cette pilule, son époux qui est directeur d’une l'école privée catholique, s’est emparé d'une arme blanche et a poignardé à mort son épouse, avant de se tuer. Aujourd’hui, leurs huit enfants sont abandonnés à leur triste sort. Bien avant ce drame, il y a eu une boucherie humaine à Nanga Eboko, dans le département de la Haute-Sanaga, région du Centre. Un homme a décidé d’en découdre avec son ex compagne, Vanessa Yombi Kamga, suite à un désaccord survenu pendant le partage des biens. De sources proches de la famille, il avait promis « d’ôter la vie à Vanessa et aller en prison ». Sauf que le 5 avril, jour du drame, il ne tue pas seulement son ex. Il égorge des enfants innocents, viole et mutile le corps de Vanessa Yombi Kamga. Au total, ce sont tous les six membres de la famille qui ont été égorgés. Avant de se donner la mort dans une cellule de la direction régionale de la police judiciaire du Centre (Drpj), le présumé meurtrier a regretté son acte, présenté des excuses et déclaré qu’il avait entretenu une relation amoureuse avec Vanessa Yombi Kamga. Il ...

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