Projet d’alimentation en eau potable de neuf villes : cinq nouvelles localités en attente

Après Sangmélima, Bafoussam, Kribi et Bamenda lors de la première phase du Projet d’alimentation en eau potable (AEP) de neuf villes, au tour de Garoua-Boulaï, Maroua, Garoua, Yabassi et Dschang pour la 2è phase. Lundi dernier à Garoua-Boulaï, dans la région de l’Est, le ministre de l’Eau et de l’Energie (MINEE), Gaston Eloundou Essomba a posé la première pierre des travaux de cette phase. Dans cette localité frontalière avec la République centrafricaine, les besoins en eau potable sont nombreux, du fait notamment de la pression démographique exacerbée par l’afflux des réfugiés. Selon le maire de Garoua-Boulaï, Adamou Abdon, la ville qui abrite l’un des plus grands camps de déplacés de la région, compte une population estimée à plus de 139.000 habitants, dont quelque 50.000 réfugiés. De même, l’intégrité de certains cours d’eau de la circonscription est menacée par l’exploitation minière illégale. Ce projet est donc le bienvenu. Dans la pratique, il s’agira entre autres, de procéder à la réhabilitation de la prise d’eau brute actuelle ; La réhabilitation et l’extension de la station de traitement pour une capacité de production de 1800 m3/j ; La construction d’un château de 500 m3 et la densification du réseau de distribution. De même,  une autonomisation en énergie électrique est prévue, par la construction d’une centrale solaire qui alimentera les bassins de production pour un approvisionnement à plein temps. Les travaux seront exécutés en 36 mois par l’entreprise chinoise CGCOC Ltd, sur financements de l’Etat du Cameroun et d’Exim Bank China. 
Selon le ministre, la problématique de l’accès à l’eau potable au Cameroun reste une préoccupation majeure et est inscrite en très bonne place dans la politique du président de la République, Paul Biya. Aussi, la réalisation...