Ecrans noirs : réveil timide au Village

Le site qui abrite les conférences et espaces de valorisation des productions pendant ce festival accueille petit à petit du monde depuis dimanche dernier au Musée national à Yaoundé.

Ce n’est pas la grande affluence du côté du Musée national ce lundi 16 octobre. A 10h50, le village du festival Ecrans noirs ne grouille pas de monde. Pis, il faut partager le site ce lundi avec une autre manifestation. Mais cela ne freine pas l’engagement des associations venues présenter leurs produits. Parmi elles, Distribution internationale de films et fictions d’Afrique (Diffa) est aux avant-postes. De ce côté, quelques productions déjà diffusées par cette maison de distribution ont pour objectif de conquérir le public. « Les festivals sont les moments où les films se vendent et s’achètent. Nous sommes aussi ici pour identifier les films qui peuvent facilement se vendre et conseiller les cinéastes et producteurs sur ce qu’il faut faire pour réussir à exporter ces films », assure Nadège Wah, représentante de Diffa. Depuis le matin, la jeune dame n’a pas encore reçu de producteur ou de cinéaste. Néanmoins, elle a capitalisé les trois contacts reçus la veille, dimanche.
A côté, la principale attraction de la matinée vient du stand occupé par la Cameroon Radio Television (Crtv). Une conférence de presse retransmise en direct sur la chaîne Crtv News attirent les passants venus de ce côté. Ce jour, Lazare Etoundi reçoit les réalisateurs des films projetés la veille, au lendemain de l’ouverture du festival. Parallèlement, un autre pan est dédié à des assises. La salle des convivialités du ministère des Arts et de la Culture abrite les tables-rondes organisées sur des thématiques précises. Au menu hier, quatre tours de table sur « les difficultés du secteur de la production au Cameroun ». La seconde thématique abordée a porté sur « le financement du secteur cinématographique : à quand le...

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