Cinéma et audiovisuel : rencontre avec Michel Bohiri

Le Benin a récemment été illuminé par des vedettes du grand et du petit écran à l’occasion de la troisième édition du Festival international des films de femmes (Fiff) de Cotonou. Parmi ces professionnels du cinéma et d’audiovisuel, Michel Bohiri était de ceux qui ne passaient pas inaperçus. La star de la série à succès « Ma famille » était l’objet de l’attention de ses nombreux fans venus des quatre coins du Bénin pour le rencontrer. Entre les séances de visionnage des films en compétition et les conférences, l’acteur ivoirien, par ailleurs membre du jury de cette édition du Fiff Cotonou a accordé une interview à CT. Le séducteur invétéré de « Ma famille » revient sur son appréciation du cinéma camerounais, mais aussi de la place de la femme dans le cinéma. 


Vous avez pris part à la troisième édition du Festival international des films de femmes de Cotonou, en qualité de membre du jury. Comment appréciez-vous le travail des femmes dans le cinéma ?
C’est d’abord un honneur d’être désigné membre du jury. C’est une marque de respect. Je n’ai pas hésité à répondre favorablement à la proposition du comité d’organisation du Fiff Cotonou. 
En ce qui concerne le travail des femmes cinéastes, le premier constat que j’ai fait après le visionnage des films, c’est que la femme reste très introvertie. Il faut lui ouvrir le cœur pour qu’on sache qui on côtoie chaque jour. Les films qu’on a regardés par exemple avaient des points de vue très pointus sur des sujets pertinents.  Avec leur subtilité de tous les jours, elles ont pointé du doigt des problèmes cruciaux et c’était vraiment poignant pour la plupart.

Le grand public vous a découvert sous la casquette du mari frivole dans la série « Ma Famille » d’Akissi Delta. Selon vous, qu’est-ce qui est à l’origine du succès de cette fiction et de votre personnage qui vous colle à la peau jusqu’aujourd’hui ?
Je suis passionné par l’actorat et j’ai suivi une formation à ce propos. C’est vraiment avec passion que j’exerce cette vocation. Chaque occasion qui m’est donnée de m’exprimer en tant qu’artiste est un point de bonheur qu’on m’offre et je m’y investis totalement. C’est peut-être explique cette tendance à confondre le personnage à la personne. Je n’ai rien avoir avec le personnage Michel Bohiri de « Ma famille ». La confusion vient aussi du fait qu’on porte le même nom. Cette interpr&e...

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