Bulletin
Le déclenchement de nouveaux combats, avant-hier à Anefis au nord du Mali, retarde la mise en œuvre de l’accord de paix signé en juin 2015. On sait que ces affrontements ont opposé les troupes de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) à ceux de l’Alliance des groupes armés pro-gouvernementaux.
La résurgence de la violence intervient dans un contexte d’insécurité croissante. Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, les forces de sécurité maliennes ont repoussé une attaque terroriste qui visait des postes de gendarmerie et de douane près de la frontière burkinabè. Le jour suivant, elles ont fait face à une embuscade au nord-est du pays.
Les nouvelles violences ont été si durement ressenties qu’elles ont contrarié le calendrier de la 19e session du comité de suivi de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale qui s’est tenue le 11 juillet. Les représentants du gouvernement, de la CMA, des groupes armés pro-gouvernementaux et de la médiation internationale ont dû se mobiliser pour la cessation des hostilités. Tandis qu’ils étaient engagés pour la finalisation du nouveau chronogramme du processus de paix qui devait être adopté le 20 juillet. Ce chronogramme prévoit notamment l’opérationnalisation des autorités intérimaires, l’installation du mécanisme opérationnel de coordination à Kidal et la reprise des services de base au bénéfice des populations de cette région. Ce...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires