Yves Bigot: « Le Cameroun tient une place essentielle à TV5Monde »

amerounaise comme le sont Lise-Laure Etia et Christian Eboulé, autres visages de notre chaîne, sans parler de notre parrain, Tonton Manu Dibango.

Nombre de festivals et de manifestations en Afrique bénéficient de votre accompagnement. Au Cameroun notamment, vous êtes partenaire du festival Ecrans Noirs qui fête sa 21e édition cette année. Cette collaboration vous encourage-t-elle à soutenir d’autres projets culturels ici ?

TV5Monde est partenaire du festival Ecrans Noirs depuis sa création en 1996. C’était important pour la chaîne culturelle francophone qu’est TV5Monde d’accompagner le premier festival de cinéma en Afrique centrale qui est le « petit frère » du Fespaco dont nous sommes également partenaire. Au Cameroun, nous soutenons également Yahra le festival du premier film, Aboki Ngoma, le festival de danse, K-Walk le festival de la mode et le festival des arts de la rue qui lui se déroule à Douala. En matière de programmes, TV5Monde chaîne culturelle est également très attentive aux projets camerounais. La série « Aïssa » de Jean-Roke Patoudem que nous avons préachetée est  en compétition au festival Ecrans Noirs. Sur TV5Monde Afrique, nous diffusons pendant le festival, la série « La Reine Blanche »  d’Ebénézer Kepombia, ainsi que le film « Orly » de Francis Téné-K également en compétition. Les téléspectateurs de TV5Monde Afrique pourront aussi découvrir trois documentaires : « Bottle Dance » d’Evry Patoudem, « Atchuela » de Francis Meli et « Une démocratie africaine » de Pierre Loti Simo.

L’Afrique représente l’un des plus grands viviers en termes de locuteurs  de langue française dans le monde. Qu’est-ce que votre chaîne pense mettre en œuvre pour continuer d’exploiter cet important filon de téléspectateurs ?

Nous essayons tout d’abord de proposer les meilleurs programmes possibles et les plus attractifs pour les publics africains. C’est notamment la raison pour laquelle nous investissons pareillement dans la production du cinéma et des séries télévisées africaines. Nous diffusons les Jeux Olympiques et la Ligue 1 de football sur le continent. Et pour soutenir l’apprentissage et la pratique du français, nous avons lancé il y a un an maintenant Tivi5Monde, chaîne ludo-éducative destinée aux enfants de 4 à 13 ans et au-delà.

L’Afrique centrale, de l’Ouest, le Maghreb, entre autres, sont les principaux foyers de la langue française sur le continent. Que faire pour séduire et étendre votre réseau sur le reste des zones lusophones, hispanophones et anglophones ?

TV5Monde est déjà sous-titrée en anglais en Afrique du sud (et au Maghreb en arabe), et le sera bientôt en espagnol et en portugais pour permettre à nos téléspectateurs non-francophones de suivre nos programmes. D’ailleurs des pays anglophones comme le Ghana diffusent désormais TV5Monde Afrique et Tivi5Monde sur le réseau de leur TNT publique justement pour y encourager la pratique du français.

En juin 2016, vous avez lancé sur le bouquet africain de Canal Plus, la chaîne Tivi5Monde. Un an plus tard, la politique de production des séries et films d’animation par des créateurs africains prônée par la chaîne est-elle véritablement effective ?

La production de programmes d’animation est par nature plus complexe que celle des autres programmes. Pour autant, on  constate un réel effort dans ce domaine, avec à la clef des succès à l’international.  A titre d’exemple, parmi les projets soutenus par TV5Monde, il y a la série d’animation ivoirienne « Nubu et Yara » que nous avons préachetée à Studio 6. Elle a bénéficié de la...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie