L'appel de Macron

La nouvelle proposition de reprise des négociations israélo-palestiniennes intervient dans un contexte de tension entre des membres des communautés israélienne et palestinienne dans la ville de Jérusalem où les uns et les autres sont censés cohabiter. Deux policiers israéliens ont, en effet, été tués vendredi dernier à Jérusalem par trois assaillants. Ceux-ci ont, à leur tour, été abattus alors qu’ils s’échappaient en direction de l’esplanade des mosquées.

Au-delà des nouveaux incidents de Jérusalem, il y a lieu de constater que le processus de paix israélo-palestinien semble stagner. Les efforts américains supposés relancer ce processus en 2014 n’ont pas produit les effets escomptés. Plus grave, frustrés par des années d’effort diplomatique infructueux, les Etats-Unis ont permis en 2016 l’adoption par le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) d’une résolution réclamant l’arrêt de la colonisation israélienne en refusant, pour la première fois, d’imposer leur veto. Toujours est-il que le problème de fond demeure, à savoir la coexistence des Etats israélien et palestinien. Ce problème se pose depuis 1948 sur la terre de Palestine naguère sous mandat britannique.  

Pourtant, le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté la résolution 181 qui prévoit un Etat juif sur 56 % de la terre de Palestine et un Etat arabe sur les 44 % restants. Les Etats-Unis, qui jouent le rôle de médiateurs...

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