Pas de panique !

Commentaire.

La décision issue des dernières assises de la Confédération Africaine de Football (CAF) d’élargir à 24 le nombre de participants à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) dès l’édition de 2019 est diversement appréciée. Quant à lui, le Cameroun qui accueille le prochain grand rendez-vous du football africain, a quitté le terrain de la polémique stérile pour rejoindre celui de l’action. Au lieu de s’abandonner aux pleurnichements improductifs, il fallait s’adapter à la nouvelle donne. Ayant pris donc la pleine mesure de la situation, les autorités en charge de la question font désormais tout ce qui leur incombe pour se conformer aux  exigences du nouveau cahier des charges. La position officielle n’a pas varié jusqu’ici : le Cameroun est au travail et s’engage résolument à respecter les délais prescrits. Ce n’est pas une vue de l’esprit, mais une réalité incontournable.  

   Venons-en aux faits qui sont têtus. Dans la nouvelle configuration, tout pays organisateur de la CAN doit disposer au moins de 6 stades aux normes de la FIFA. Pour l’instant, le Cameroun possède trois de bonne facture à Yaoundé,  Limbe et Bafoussam, la fonctionnalité des deux premiers ayant été testée avec succès lors de la CAN féminine 2016. Deux autres  stades, de 60.000 et 50.000 places respectivement, sont actuellement en construction à Yaoundé et à Douala. Les travaux de réhabilitation de l’ancien stade de Douala et de celui de Garoua vont commencer incessamment. Au terme de tous ces chantiers, le Cameroun va disposer de sept enceintes sportives ultra-modernes. Visiblement, le pays des Lions indomptables ira même au-delà des exigences actuelles de la CAF. Ce qui est plutôt rare en Afrique. Côté hébergement et restauration, les villes de Douala, Yaoundé et Limbe sont bien pourvues en établissements hôteliers. D’autres projets de construction ou de réhabilitation sont en cours à Bafoussam et Garoua. Des volets non moins importants (voirie urbaine, transport, télécommunications…) font l’objet d’une attention accrue des pouvoirs publics.

Il reste évident que le passage de 16 à 24 équipes pose des nouvelles contraintes en termes d’infrastructures sportives, routières, hôtelières ou autres. Mais la récente modification du format n’a pas que du mauvais. ...

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