Commentaire.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) innove. Les parlementaires de l’organisation sous-régionale ont envisagé, au cours du week-end écoulé, de réduire de moitié, dans 13 ans, l’indice de fécondité dans leurs pays.
Le pari sur l’avenir se justifie dans ce sens que l’indice de fécondité oscille entre 5 et 7 % dans la sous-région tandis que la croissance économique tourne autour de 5 %. Ce pari s’intègre davantage dans une démarche visant à harmoniser le financement de la santé, le dividende démographique ainsi que les politiques de la population et le développement dans l’espace CEDEAO de même qu’en Mauritanie et au Tchad. Les parlementaires engagent leurs Etats dans une planification familiale qui tient compte des potentialités économiques. Dès lors, Ils comptent encourager leurs gouvernements à attribuer au moins 15 % du budget à la santé pour faire de la croissance démographique maîtrisée un atout pour le développement. Les élus nationaux s’engagent également à exercer un contrôle strict pour que ce budget serve à la construction des infrastructures sanitaires et à la mise en œuvre du planning familial dans le but de mettre en place des politiques qui incitent à avoir 3 enfants par femme.
Déjà en 2001, les Etats membres de la CEDEAO s’étaient engagés à octroyer 15 % de leurs budgets à la santé...
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