Au-delà de l’assistance

Près de 225 000. C’est le nombre de déplacés internes se trouvant dans la région de l’Extrême-Nord dans le cadre de la lutte contre la secte islamiste Boko Haram. Des personnes qui ont tout abandonné et deviennent ainsi, par la force de cette guerre que le Cameroun n’a pas souhaitée, des assistés. Les pouvoirs publics, avec l’appui des partenaires au développement doivent leur apporter tout ou presque pour leur permettre de survivre dans leurs nouvelles zones d’accueil, car ayant fui leurs villages pour cause de conflit. Dans leur déplacement, ces personnes n’ont généralement rien emporté et doivent désormais vivre du soutien de l’Etat. Ce que le Cameroun, avec l’appui des partenaires au développement n’a eu de cesse de leur apporter. Mais à la longue, cela va-t-il être suffisant pour ces familles, pour celles qui existent encore comme telles, car beaucoup parmi eux ont perdu des proches ? Pas forcément. Les seuls endroits où ces hommes et femmes ne peuvent se sentir à l’aise, ce sont les villages qui les ont vus naître, ceux de leurs ancêtres, où ils ont leurs us et coutumes.

L’Etat, avec l’appui des partenaires au développement n’a eu de cesse de leur apporter l’assistance dont ils ont besoin pour survivre. Mais, il est clair que la volonté affichée par les pouvoirs publics ne suffira pas pour rendre ces hommes et femmes autonomes. La plupart d’entre eux indiquent ne plus rien avoir dans leurs ...

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