Une mesure salutaire

Dans nos formations sanitaires aussi bien publiques que privées,  la gestion des déchets hospitaliers se heurte à plusieurs contraintes notamment organisationnelles, techniques et financières. La manipulation inappropriée des matériels infectés provenant des hôpitaux et la mauvaise gestion des déchets biomédicaux constituent une préoccupation majeure en termes de risques environnemental et sanitaire, tant pour les personnels et les malades des formations sanitaires que pour les collectivités locales et les populations riveraines des structures sanitaires. Au Cameroun, le gouvernement a toujours affiché une posture volontariste dans l’élaboration d’une stratégie idoine pour la gestion des déchets biomédicaux.  L’existence de nombreux textes réglementaires dont le décret du Premier ministre  du 26 septembre 2012 « fixant les conditions de tri, de collecte, de stockage, de transport, de récupération, de recyclage, de traitement et d’élimination finale des déchets » ou la décision portant création d’une unité d’hygiène hospitalière dans les formations sanitaires publiques, constituent entre autres, des signaux forts dans la prise en charge de la question des déchets biomédicaux.

Mais au regard des réalités sur le terrain, il en fallait un peu plus. Ce n’est qu’un secret de polichinelle, les grandes formations hospitalières éprouvent de sérieuses difficultés à adresser la problématique des déchets qu’elles produisent. Dans les structures de l’arrière pays, la situation est plus préoccupante à cause de l’absence du matériel et des équipements adéquats.  L’urgence était donc signalée pour sauver ce domaine de la santé publique. Le décret du chef de l’Etat, habilitant le Minepat à signer un accord de prêt de plus de 3 milliards de francs destinés à financer la premi&...

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