L’ouverture d’un dialogue direct entre les représentants du gouvernement et ceux de l’opposition radicale burundaise constitue une lueur d’espoir dans le dénouement de la crise politique qui secoue le Burundi depuis plus de deux ans.
Avant les discussions entamées avant-hier à Helsinki, la capitale finlandaise, sous la médiation de l’Initiative pour la gestion des crises, une organisation non gouvernementale finlandaise, les représentants du gouvernement n’avaient jamais voulu rencontrer ceux de l’opposition radicale regroupée sous la bannière du Conseil national pour le respect de l’accord d’Arusha et la restauration d’un Etat de droit au Burundi (CNARED). Les premiers jugeaient le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza légitime tandis que les seconds estimaient qu’il est illégal. Les deux parties sont restées longtemps campées sur leurs positions. Cette intransigeance s’est traduite par de nombreuses violences ayant profondément affecté la nation burundaise. Si les deux camps acceptent de se retrouver autour de la même table, cela signifie certainement que leurs positions ont évolué.
L’intransigeance des uns et des autres semble avoir cédé la place à un certain réalisme voire à une dynamique positive. L’envoyé spécial du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies au Burundi, Michel Kafando, a mis à profit la nouvelle donne pour rencontrer l’ensemble des personnalités impliquées dans la crise. Il estime que la sortie de crise actuelle passe nécessairement par l’ou...
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