4e recensement de la population: le dénombrement en fin d'année

Le conseil national en charge de l’opération réuni jeudi dernier à Yaoundé table sur la période de novembre à décembre 2017

 

Le conseil national du 4e Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) était réuni jeudi dernier à Yaoundé, en sa deuxième session. Deux points à l’ordre du jour des travaux présidés par Louis Paul Motaze, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT) : l’état d’avancement des activités préparatoires et l’adoption du budget dudit recensement. D’emblée, les experts ont évalué le coût de l’opération à près de 28 milliards de F. Mais, au sortir de la session du conseil national,   à huis clos, l’on retient que le budget prévisionnel n’a pas été adopté et doit être optimisé. Selon Jean Tchoffo, secrétaire général du MINEPAT, « il est aujourd’hui question de voir si sur certaines rubriques, on peut faire un peu de contraction, de manière à ce qu’on retrouve un budget qui soit compatible avec les moyens que nous avons actuellement ». Néanmoins, à ce jour, « l’on a déjà dépensé sept milliards de F dans le cadre des travaux préparatoires en cours », souligne le SG. Jean Tchoffo annonce par ailleurs que c’est avec beaucoup de confiance que l’on s’apprête à réaliser le dénombrement à partir de novembre ou décembre 2017.
En attendant, les travaux préparatoires sont en cours sur le terrain depuis près d’un an, lancés précisément en septembre 2016. Il est notamment question de réaliser une cartographie censitaire, c’est-à-dire un découpage du pays en unités simples,  de sorte que chacune d’elles puisse être couverte par un agent recenseur. Cette opération préparatoire est jugée importante, en ce sens qu’elle aide à fournir une première estimation de l&...

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