Indexée initialement au budget général des clubs, l’enveloppe des transferts arrive à être élargie par des mécanismes astucieux
A la façon d’un Etat ou d’une entreprise, le budget d’un club table sur des prévisions et cherche avant tout à préserver un équilibre entre les recettes et les dépenses attendues. L’enveloppe consacrée aux transferts à cet égard, n’est à la base que la projection d’un montant affecté à un poste de dépense comme les autres. Le plus souvent, son montant correspond au différentiel entre les recettes attendues sur une saison (billetterie, sponsoring, droits télé, merchandising, reversement ligues nationales et continentales) et les dépenses de fonctionnement (masse salariale, charges de fonctionnement, dépenses diverses). Ainsi, un club prévoyant 100 millions de F de recettes, avec un fonctionnement de 70 millions de F, dispose à la base de 30 millions de F de budget transfert. C’est généralement ces sommes qui sont publiquement annoncées dès le début des mercatos. A cela, il faut ajouter tout ou partie, des sommes issues des propres ventes du club en question, lesquelles sont impossibles à prévoir en début d’exercice. Avec donc par exemple des ventes de 40 millions de F de joueurs, c’est en tout 70 millions de F dont notre club disposerait au final. Bon à préciser, ces enveloppes intègrent la plupart du temps, prix du transfert et salaire du joueur.
Mais parce que les budgets présentés par les clubs aux différentes instances n’intègrent pas les investissements...
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