Malaise : des signes qui parlent à l'approche de la CAN 2019

Le passage précipité de la CAN de 16 à 24 équipes et les déclarations ambiguës du président de la CAF intriguent.

La nouvelle avait surpris le monde du football, et même au-delà. Non pas que personne ne s’attendait à l’augmentation du nombre d’équipes participantes à la Coupe d’Afrique des Nations. D’ailleurs, Ahmad Ahmad, le nouveau président de la Confédération africaine de football (CAF), en était un partisan durant sa campagne. Le symposium sur le football africain, organisé au Maroc du 18 au 19 juillet dernier, en avait fait une de ses mesures phares. Mais la surprise est venue de ce que le Comité exécutif de la CAF a décidé d’appliquer cette décision dès la CAN 2019. Du jamais vu pour une compétition dont le cahier de charges était arrêté depuis 2014.
Participant à ce symposium, Kheïreddine Zetchi, le président de la Fédération algérienne de football, reconnaissait avant l’adoption de cette réforme sur RFI que « c’est un sujet qui mérite réflexion ». Et d’ajouter : « Il va falloir bien étudier la faisabilité par rapport au contexte du continent africain. Il faut une cartographie des potentialités de chaque pays pour voir si nous sommes réellement prêts sur le plan organisationnel avant de se lancer dans une CAN à 24. L’idée mérite d’être explorée, mais il serait prématuré de prendre une décision trop rapide. J’espère que les membres du bureau exécutif se donneront le temps de la réflexion ».
Cela n’aura pas été le cas. Au point de susciter des interrogations sur l’urgence de l’application d’une telle réforme dès 2019. Pour exemple, la FIFA a décidé en mars dernier d’augmenter le nombre d’équipes durant la Coupe du monde. La compétition passerait désormais de 32 à 48 pays. Mais seulement, ce ne sera possible que dès 2026, les éditions 2018 et 2022 ayant déjà été attribuées. L’Euro a connu sa première édition à 24 en 2016 en France alors que...

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