Violences en Centrafrique: la mise en garde de Touadéra

Le président centrafricain somme les groupes rebelles de mettre un terme à leur barbarie et à respecter leurs engagements

Dans une adresse à la nation dans le cadre du 57e anniversaire de l’indépendance, célébré le 13 août dernier, le président centrafricain s’est montré particulièrement dur à l’endroit des groupes rebelles qui continuent de ravager le pays en toute impunité. Faustin Archange Touadéra a sommé la horde de barbares de cesser sa sale besogne. «Je demande aux groupes armés d'arrêter toutes les hostilités, conformément à leurs engagements. Je demande aux commanditaires des crimes d'arrêter leurs machinations et artifices coupables, car la justice sera implacable», a-t-il prévenu.
Cette sortie du chef de l’Etat intervient dans un contexte marqué par un regain de tension dans différentes localités du pays. Depuis quelques mois, la République centrafricaine est en proie à des violences marquées par des meurtres de civils, des scènes de pillage, de vandalisme, d’agressions sexuelles, des enlèvements et un nombre important de déplacés. Bangassou, Bria, Kaga-Bandoro, Zémio, Gambo, Ngaoundaye et Alindao défraient régulièrement cette chronique macabre. Au cours de son récent passage à Bangui, Stephen O’Brien, sous-secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU) aux affaires humanitaires, a prévenu sur les risques d’un génocide en République centrafricaine. Les différentes Organisations non gouvernementales (ONG) en activité dans le pays ne cessent de tirer la sonnette d’alarme sur la tragédie. Le Comité de coordination des ONG a passé en revue les différents drames en cours au pays de Faustin Archange Touadéra.
En mai 2015, pl...