COMMENTAIRE.
On croyait que le temps et le bon sens finiraient par calmer les ardeurs et les ambitions de certains acteurs politiques gabonais. Que nenni. Le chef de file de l’opposition, Jean Ping, candidat malheureux à la présidentielle d’août 2016 n’en démord pas. Il veut toujours le fauteuil d’Ali Bongo Ondimba, pourtant officiellement réélu. Depuis près d’un an, il le clame à hue et à dia, sans que cela n’empêche, le président reconnu par les institutions gabonaises d’exercer son pouvoir.
Ereintés par des querelles politiques sans fin et préoccupés par leurs difficultés économiques, les Gabonais ont alors cru qu’enfin, l’ancien président de la Commission de l’Union africaine avait fini par entendre raison. Qu’il était prêt à dialoguer avec les autorités légitimes gabonaises pour décrisper le climat délétère qui enveloppe le pays. Hélas, il n’en était rien. Au contraire, quelques jours après ses propos flous, Jean Ping a enfin précisé sa pensée. Il a tout simplement appelé les Gabonais à la désobéissance civile pour « chasser» le président Bongo et l’installer au pouvoir.
La démarche de Ping ne manque pas d’interpeller. Comment un « vétéran» de la politique de son niveau peut-il se laisser aller à de tels excès? Si d’aventure quelques-uns de ses partisans le suivent dans sa logique, le Gabon pourrait bien plonger dans un désordre dont il n’a pas besoin et dont personne ne peut mesurer les conséqu...
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