Elections générales en Angola: la fin d’une époque

 Après 42 ans au pouvoir, le président Jose Eduardo dos Santos se retire.

Les candidats en lice pour les élections générales prévues demain ont tenu hier leurs derniers meetings de campagne. Six partis politiques sont en course à ce scrutin devant constituer le nouveau Parlement chargé à son tour d’élire le nouveau président de la République. Au pouvoir depuis 1975, année de l’indépendance de l’Angola, Jose Eduardo dos Santos s’est retiré et a passé officiellement le témoin samedi dernier au sein de son parti à João Lourenço. Cet ancien ministre de la Défense conduira la liste du Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (MPLA). En face, l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA) de feu Jonas Savimbi, et la Casa-Ce, les deux principales formations de l’opposition, n’entendent pas jouer les faire-valoir à ce scrutin auquel sont attendus plus de 9 millions d’électeurs. Nonobstant la modicité des moyens, elles se sont déployées autant qu’elles pouvaient sur le terrain tout au long de la campagne. Elles entendent empêcher le MPLA d’obtenir la majorité absolue comme par le passé.
D’après la Constitution angolaise, le candidat du parti vainqueur est investi chef de l'Etat. Dans le camp présidentiel, l’on prédit déjà l’élection  de son candidat. Au cours de la cérémonie de passage de flambeau, Jose Eduardo dos Santos l’a ouvertement déclaré. «Nous n'avons aucun doute sur la victoire du MPLA. Notre candidat sera le futur pr&...