Youssouf Hadjidja Alim: « Un geste qui soulage les fondateurs et galvanise les enseignants»

Ministre de l’Education de base.

La session de la commission nationale de l’enseignement privé de base se tient au lendemain d’une allocation spéciale de subvention à cet ordre d’enseignement. Quelle est la signification du geste du président de la République ? 
Je voudrais vous remercier de me donner l’opportunité d’apporter des éclairages sur le fonctionnement de l’enseignement privé à cette veille de rentrée scolaire 2017/2018. J’indique ensuite que les assises de la commission nationale de l’enseignement privé de base qui se tiennent régulièrement en août de chaque année, ont pour objectifs de dresser le bilan du fonctionnement des organisations au cours de l’année scolaire écoulée et  de faire des projections pour l’année scolaire qui commence en vue de s’assurer une conduite sereine et harmonieuse de ladite année scolaire. Cette rencontre permet aux promoteurs d’établissements scolaires privés d’évaluer le chemin parcouru, de relever les forces et les faiblesses du sous-secteur ainsi que d’élaborer des esquisses de solutions aux difficultés identifiées.
S’agissant des subventions, centre d’intérêt de votre question, je dois dire qu’elles sont servies aux organisations de l’enseignement privé depuis plusieurs décennies déjà. La spécificité de celles dites « spéciales » est qu’en sus, des subventions classiques, le chef de l’Etat, dans sa très grande sollicitude, a répondu aux doléances des promoteurs d’établissements privés en décidant une allocation supplémentaire de deux milliards de F CFA dont un milliard pour le MINESEC et un milliard pour le MINEDUB.
Comme vous pouvez l’imaginer, c’est un geste qui soulage les fondateurs et galvanise les enseignants du privé. A la veille de la rentrée 2017/2018, le chef de l’Etat a voulu montrer l’importance qu’il accorde au partenariat public-privé au Cameroun dans le cadre de l’atteinte des objectifs du cadre d’action de l’éducation 2030 et de ceux de la stratégie continentale de l’éducation en Afrique. Je saisis l’occasion pour réitérer à S.E Paul Biya, président de la République et chef de l’Etat, ma dé...