La native de Foumban, la cité des arts, en a fait son gagne-pain.
La quarantaine alerte, la causette facile et spontanée, le sourire de rigueur, le port altier, le propos mesuré et courtois de celle qui maîtrise son sujet, Fatima Megna Grenier est, pourrait-on dire, tombée toute petite dans l’univers de la sculpture sur bois. Et on peut, sans risque de se tromper, dire qu’elle n’était faite que pour cela.
La maison familiale qui la voit naître à Foumban était pleine d’œuvres sculptées sur bois. Et toute jeune, à 9 ans, la curiosité chevillée au corps, elle n’arrête pas de poser des questions à son père. Très vite, il comprend qu’au-delà de la curiosité, une passion est en train de naître. Il va l’encourager et la mettre à l’école de Moussa Tapon, artisan sculpteur sur bois à Foumban pour sa formation. Elle y passera cinq bonnes années à apprendre. Sous le regard interloqué et médusé de beaucoup, tandis que d’autres trouvaient cela tout simplement extraordinaire quand ils ne cherchaient pas à la déstabiliser. Ce n’est pas un travail pour une femme, s’entendait-elle dire. La jeune fille tiendra bon et ne cèdera pas au découragement. La qualité de son travail et la passion qu’elle y met finissent par forcer la reconnaissance du plus grand nombre.
Au sortir de sa formation, sens de l’art, capacité d’adaptation, de production, sens de la dextéri...
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