COMMENTAIRE.
La marche organisée avant-hier à Lomé par le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), fait suite à celle initiée le 19 août dernier par une formation politique de l’opposition dénommée le Parti national panafricain (PNP).
Si la marche de l’UNIR a pris l’allure d’une démarche citoyenne et républicaine censée préserver la paix et défendre les institutions, celle de l’opposition s’est voulue une tribune pour réclamer le retour à la constitution togolaise de 1992 qui limitait notamment à deux le nombre de mandats présidentiels et admettait le vote de la diaspora. La vision d’un parti présidentiel est, en principe, différente des prétentions d’une formation politique. Dans ce sens, on n’est guère surpris que les uns et les autres aient abordé des thèmes différents au cours de leurs sorties.
Cependant, là où le bât blesse c’est que la marche du 19 août dernier a dégénéré en affrontements entre manifestants et forces de l’ordre à Lomé, la capitale togolaise, mais également à Anié, Sokodé et Kara. Qui plus est, la marche interdite par les autorités togolaises s’est soldée par deux morts et de nombreux blessés. On ne peut pas bâillonner l’opposition. Toutefois, ses manifestations doivent être encadrées par la loi au m&ecir...
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