L’avenir de nos enfants : si cher, si sacré
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 03 sept. 2017 12:02
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COMMENTAIRE.
Au moment où les écoliers s’apprêtent à reprendre le chemin des classes, le Cameroun tout entier a le cœur qui bat la chamade. La mobilisation visible de la communauté éducative aux quatre coins de la République, dans l’optique de la bonne réussite de cet événement, souligne le caractère central de l’éducation dans les politiques publiques. La rentrée scolaire 2017 se déroule dans un contexte particulier. Les regards de toute la nation sont particulièrement tournés vers les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Depuis 2014, à cause des attaques répétées de la secte terroriste Boko Haram, plusieurs établissements scolaires dans certaines localités de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun ont été obligées de fermer, et leurs élèves réfugiés vers les zones plus sécurisées, où les capacités d’accueil des écoles sont largement dépassées. Devant cette menace de nature à compromettre l’avenir de la jeunesse de cette partie du pays, le gouvernement a, sur hautes instructions du président de la République, Paul Biya, débloqué plus de 5 milliards de francs pour la construction des salles de classes équipées, des latrines et des points d’eau, en vue de renforcer les capacités des écoles qui accueillent les élèves déplacés dans les six départements de la région. Ce plan d’urgence spécial a permis d’atténuer l’impact de cette crise sur l’école.
Dans les deux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des compatriotes tentent depuis quelques mois à instrumentaliser l’école pour assouvir leurs desseins politiques. Sous le couvert des revendications corporatistes des enseignants et des avocats, des individus animés par des objectifs funestes utilisent la pyromanie et la terreur pour empêcher des élèves et enseignants de mener avec quiétude leurs activités. Ces comportements qui s’apparentent aux actions terroristes ont négativement impacté sur les résultats des examens de la session 2017.
Les pouvoirs publics ont déployé une batterie d’actions pour, non seulement éviter une année blanche, mais également pour améliorer les conditions de travail des enseignants et de fréquentation des apprenants de ces régions. L’élite, les chefs traditionnels, les leaders religieux se joignent à cette campagne pour conscientiser parents et élèves sur la nécessité d’un retour à l’école. A quatre jours de la reprise des cours, aucune action n’est de trop pour que tous les enfants du Cameroun reprennent le chemin de l’école lundi prochain.
Il y va de l’avenir de nos enfants. Point n’est besoin d’ergoter sur le rôle et l’importance de l’école qui représente un lieu par excellence de socialisation. C’est elle qui transmet à l’enfant les valeurs et des normes sociales. C’est également l’école qui permet aux élèves d’être ou d...
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