Rentrée scolaire 2017: nous y sommes !

C’est lundi 4 septembre 2017. Les carillons de la rentrée scolaire sonnent à nouveau. Les élèves, de la maternelle au secondaire, en passant par le primaire, sur l’ensemble du territoire national, reprennent le chemin de l’école. Familles, enseignants, établissements scolaires, autorités administratives de différents ordres ont pris les dispositions nécessaires pour que la reprise soit effective en tout lieu. Et ce dans la sérénité.
C’est que la rentrée scolaire de cette année est particulière. A commencer par le défi de la levée du blocus de l’école dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Puis, la relève du niveau des élèves réguliers, intermittents ou absents au cours de l’année scolaire 2016-2017. Par ailleurs, la multiplication des actes d’indiscipline caractérisée, parfois d’une rare violence, a régulièrement suscité interrogation et indignation. A la fois du corps enseignant et du public. Raisons pour lesquelles, l’heure est aux concertations au sein de la communauté éducative pour trouver les voies et moyens permettant d’améliorer le niveau général des élèves camerounais, ainsi que leur conduite globale.
Ainsi, dans les états-majors des écoles publiques et privées, l’on envisage d’investir dans une meilleure acquisition des connaissances par les élèves, afin de booster les taux de réussite aux examens. « Etant donné que nous sommes dans un système de journée continue, nous avons remarqué que les élèves sont généralement fatigués et peu attentifs dans l’après-midi, surtout pendant les périodes de fortes chaleurs. C’est pourquoi nous avons recommandé l’enseignement des fondamentaux au moment où les enfants sont le plus concentrés et ont la mémoire fraîche. De plus, la journée est rythmée sur une certaine cadence : les cours d’une heure succèdent à ceux de deux heures », explique le proviseur d’un lycée de la place.
Dans différents établissements, l’accent est également mis sur une sélection rigoureuse du personnel enseignant. Jusqu’à présent, le secteur privé en général, l’enseignement confessionnel particulièrement, tire bien son épingle du jeu. Dans les ministères compétents, l’on en a conscience. D’où les grandes manœuvres pour arrimer le secteur public. « Il ...

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