Photographie: l’heure de la valorisation a sonné

 La Ligue des photographes du Cameroun a fait des suggestions hier au Mincom, au cours de la cérémonie de restitution de son fichier national.

 

Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication, a été très applaudi pendant sa prise de parole. Hier, les membres de la Ligue des photographes du Cameroun l’ovationnaient avec entrain pour les nombreuses promesses faites pour aider à assainir la profession. Première décision, l’éligibilité de la Ligue à l’aide publique à la communication privée, pour récompenser l’effort fait de production de la première mouture du fichier national. Le document présente l’état des lieux de la photographie sur l’ensemble du territoire. Fouillé, riche en informations, il présente aussi hélas des clichés d’une profession qui se laisse envahir par les francs-tireurs. Près de 750 photographes recensés au Cameroun, dont 2% de femmes. Plus du tiers sont des photographes sans appareil photo, sans formation. 75% des photographes du Cameroun n’ont pas de studios, beaucoup travaillent dans la clandestinité. La profession  concentre 80% de son effectif dans la tranche des 30-40 ans. Mais contraste renversant, le sens de responsabilité n’est pas la chose la mieux partagée. Mauvaises tenues, écarts de comportement, excès de table lors des banquets publics, illettrisme avéré pour la plupart tel est le portrait-robot présenté par Jefferson Lona, l’expert qui a restitué les données de terrain collectées depuis deux ans par la Ligue. Avec un secteur en pleine évolution, on craint que ce bas niveau d’instruction soit un frein pour l’évolution de cette profession au Cameroun.
Il faut cahnger la donne, rechercher la performance, relever le niveau pour parvenir à la production des photos de bonne qualité capables de satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante. Tel est le combat d’Elie G&eacut...

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