Une responsabilité collective

COMMENTAIRE.

Les dérapages signalés la semaine dernière à l’Est, à l’Ouest, au Centre-est et à l’Extrême-nord de la République centrafricaine sont contraires au processus de normalisation et de stabilisation en marche depuis l’accession du président Faustin Archange Touadéra à la magistrature suprême.
L’attaque de la localité de Batangafo à l’Extrême-nord du pays est si déplorable qu’elle a ciblé le siège du Conseil norvégien pour les réfugiés, au sein duquel avaient trouvé refuge des personnes déplacées. A la suite de l’ignoble assaut, la coordination des Organisations non gouvernementales internationales a décidé de suspendre ses activités dans la localité assiégée.  Les extrémistes cherchent ainsi à torpiller le processus de normalisation pour assouvir leurs sombres desseins. Parmi ces extrémistes figurent le groupe dénommé 3 R (Retour, réclamation et réhabilitation) auquel l’attaque de Batangafo est attribuée.
Pour autant, le processus de normalisation a beau être combattu par les ennemis de la paix, il demeure d’actualité. Sa consolidation demeure une responsabilité collective. Le processus de Désarmement – démobilisation- réinsertion-rapatriement (DDRR) constitue l’un des piliers de la normalisation. Les groupes qui terrorisent encore les populations gagneraient à  se soumettre au DDRR et à faire confiance à la Mission multidimensionnelle intégr&...

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